Highlights and rarities from the golden era of African pop music (1971 -1983)Mali, Senegal, the Gambia, Ivory Coast, Guinea, Guinea-Bissau, Chad, Togo.
Maître Gazonga "les jaloux saboteurs" :
"Je suis allé à Kinshasa j’ai trop souffert …
Les jaloux saboteurs aux yeux
de crocodile veulent mon échec, me souhaitent la misère : voilà mon
problème"
Golden Afrique, c’est une compilation de musiques africaines qui est sortit chez le label allemand Network, un double cd référence indispensable tant par la pochette, le livret intérieur très bien fournit en
explication et historique ainsi que photos que pour le contenu musical. En effet, il est fort possible que vous n’ayez jamais entendu certains titres et chaque morceau a été parfaitement sélectionné, dans une période qui regorge de chefs d’œuvres avec des albums souvent difficile à dénicher
Playlist de Golden Afrique vol.1 :
cd1 :
cd 2 :
Golden Afrique est un excellent guide de La musique populaire en Afrique avec plus de deux heures et demi de musiques.
C’est la période la plus intéressante de la musique africaine récente (année
70 à 80). C’est l’époque ou les états Africains deviennent indépendants, peut donc commencer ce que l’on appelle l’âge d’or de la musique pop Africaine. Golden Afrique nous plonge dans cette époque en nous présentant les titres les plus rares et les meilleurs de cette période magique.On entend guitares électriques, basses dans des adaptations locales des genres occidentaux, tout en conservant le traditionnel et avec beaucoup d’humour en prime. Ce qui donne un nouvel essor avec des styles musicaux qui émergent comme le Mbalax de l’ "Orchestre Etoile de Dakar" fondé en 1977, où l’on découvre le chanteur Youssou N’Dour qui avait 18 ans lors de l'enregistrement: "Thiely" :.
Et on y découvre également un autre très grand : Salif Keita dans le "Rail Band de Bamako" : fondé par le ministère Malien et aussi dans les "Ambassadeurs". Salif Keita qui est descendant du roi guerrier Soundiata Keita brisa un tabou en devenant chanteur alors qu'il fait partie de la caste des souverains.
De véritables hits en Afrique sont présent sur cette compilation comme "taximen" d’Amadou Balaké : et oui "taximen n’est pas gentil "! Ou encore " les jaloux saboteurs" du tchadien maître gazonga qui est une chanson très populaire et qui a été enregistrée à Abidjan.
On peut aussi citer le "Bembeya Jazz National" qui était basé au club Bembaya au centre de Conakry, le chanteur Demba Camara nous a quitté dans un accident de voiture à Dakar. Il fallut attendre 12 ans pour que le Bembeya jazz s'en remette avec le venue du chanteur Sakouba Bambino Diabaté.l’ "Orchestra Baobab" de Dakar en wolof orchestre "Gouye Gui" s'est formé en 1970 lors de l'ouverture de la boite de nuit qui porte le même nom. "Autorail": célèbre l'ouverture de la ligne de chemin de fer qui relie Dakar au Mali et au Niger.
Et bien sur "Miriam Makeba, avec "Malouyame": la chanteuse sud-africaine qui à l’époque était exilé en Guinée accueilli pendant 7 ans par la Guinée de Sekou Touré, en effet on retira son passeport sud africain à Miriam lors de ses déclarations sur la situation de son pays. Elle se maria alors avec Stokely Carmicheal, un activiste des Blacks Powers.
D’autres moins connus en dehors du continent Afrique comme les "Amazones de Guinée" : qui forment le premier orchestre uniquement composé de femmes qui étaient des membres de la gendarmerie nationale. Les Amazones existent toujours mais on une nouvelle reine. Les Amazones sont ambassadrices musicale de la Guinée Conakry.
"Sory Bamba", " les Super Eagles", rappellerons des bons souvenirs à ceux qui ont connus ces moment où la musique d’Afrique de l’ouest a explosé dans le monde entier.Profitons de ces perles rares de la musique d’Afrique de l’ouest car cette époque est révolue, remplacé par une politique qui bloque les échanges entre pays voisins et par les guerres civiles.
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