28 juin 2007

proverbe rasta

"tout le monde peut jouer nyahbinghi parce que tout le monde a un cœur qui bat."
Bob wasa.

25 juin 2007

Les Suds à arles

les suds à Arles, 12°édition Les suds a Arles :Le festival des musiques du monde communément appelé world music, aura lieu du 9 au 15 juillet dans la petite ville d’Arles pour sa 12° édition.

konono Le programme de cette année c’est la venue du réunionnais Danyel Waro invité par titi Robin avec qui il partagera le scène pour ce qu’ils ont nommé : Michto Maloya.

Et la présence du formidable groupe bonono n°1. les Congolais jouent du likembés (piano a pouce) et ont créer une session rythmique avec des ampli issus de récupérations et qui donne de la distorsion, un sound tradi-moderne pour une expérimentation acoustique réussi qui leur donne un son unique et jubilatoire.

Il y aura aussi Gnawa home songs : les grands maalems maîtres de la confrérie gnawa., Ema Redzepova, les Boukakes, Wasifuddin Dagar, Françoise Atlan, et renegades steel orchestra.
Le cadre plein air, "Le Théâtre Antique" accueille tous les concerts du soir, et la journée sera rythmé autour de sieste musicale, stages, apéro concert, et scènes dans toutes la ville ainsi que les moments précieux.

Bonono N°1

23 juin 2007

la nuit du reggae à Gignac

Les nuits de Gignac accueille Mystic revelation of rastafari, le 7 juillet.
Ainsi qu’un plateau reggae pour une nuit.

Dennis Alcapone, Winston Reedy (qui est un ex-Cimarons).
Et quelques groupes de dub musik : Faya Dub, Brain Damage…. et cultural vibes sound system, avec daweh comme selector.
Adresse : place du Jeu de Ballon, Bvd de l'Esplanade, 34150 Gignac. la soirée commence dès 19h.
mystic revelation of rastafari

gagner des albums : cuban pearls, una noche en la habana

Jeu Discograph :
pour gagner le nouvel album cuban pearl,una noche en la habana
répondre à la question :
quel est le nom de la capitale de Cuba ?
envoyez vos réponses par mail : arkayog@gmail.com

vous avez jusqu'au 31 juin à minuit.

un tirage au sort départagera les gagnants.

20 juin 2007

Sebastian Sturm "this change is nice"

sebastian sturm, this change is niceLa révélation reggae de l’année nous vient d’Allemagne, et de Sebastian Sturm qui sort à l’age de 26 ans son premier album "change is nice". Avec une voix proche à la fois de Robert Nesta Marley et de Skelly le chanteur d’Israël vibration, un très bon roots reggae comme on en voit pas tant que ça en Europe. La production est impec et le son très bon, fresh and roots à la fois.
L’album est excellent du début à la fin, et le mot révélation n’est pas usurpé, "This change is nice " vient à peine de sortir et fait déjà figure de classique. La scène reggae allemande s’enrichit et une deuxième superbe belle voix vient se rajouter à celle de Patrice.
sebastian sturmL’album comprend 12 titres dont :


1. " back among the living" le premier titre annonce la couleur, welcome in da roots vibe : « je suis de retour parmi la vie » ce que j'ai essayée n'a pas bien fonctionné. Ce que j'ai voulu n'est pas venu. Soudain j'ai trébuché et suis tombé, C'est pourquoi, j’été parti pour tellement longtemps. Veuillez ne me poser aucune question. C’est finit et je suis heureux. Je suis de retour parmi la vie maintenant. »


2. "without a trace" est un reggae plus rythmé, à la basse joyeuse et rebondissante. Un texte qui exhorte à se rappeler ce que nous savons, pour ne pas rester perdu sans trace.


3. "tell them the truth",, un superbe reggae down tempo, la guitare vient couper le contre temps de façon heavy roots. Tu ne peux plus te cacher, tu ne peux plus mentir : "dis leur la vérité."


4. "reggae makes the youth free", un titre joyeux et conquérant dédié au reggae, « rejoins cette musique, c’est dur de refuser, le reggae rends les jeunes libres »


5. "no need to be sad": un titre à la bob, soul et réconfortant.


6. "I just want you" : comme son nom l’indique est une chanson d’amour, enfin plutôt un reggae d’amour.


7."Good life" : et on repart avec ce titre qui redonne du rythme à l’album.
« we can live a good life ».


8."Time to say no": encore un bon titre, c’est le moment de dire non est un titre de réflexion sur soi même, rester toujours authentique ! » Fais attention a ne pas te perdre dans le rôle que tu joues, si tu le joue tous les jours «


9. une reprise de Burning Spear, "social living"
"Do you know social living is the best".


10. "time" : ,un très bon titre introduit par les cuivres. "Le temps roule loin, rien ne peut stopper le temps."tempo et voix bien rythmé, un reggae conquérant qui s’écoute debout et transmet directement son énergie.


11. "Soldier man" est un titre dans la même veine rythmé et avec des cuivres, mais il comprend un solo de guitare un peu lourd. Il traite de la vie des soldats pendant la guerre, " le soldat, il ne comprend pas."


12. "This change is nice": on finit en beauté avec ce dernier titre du nom de l’album. Un reggae apaisant, soul et frais à l’image de l’album qu’on laisse facilement tourner en boucle.
"Down from the roots up to the tree A little baby takes a part of me Down from the roots up to the tree My baby is coming to conquer me." Du bas des racines jusqu'à l'arbre, un petit bébé prend une partie de moi. Du bas des racines jusqu'à l'arbre, mon bébé vient pour me conquérir.
sebastian sturmDes bonnes vibrations s’échappent de l’Allemagne avec Sebastian Sturm qui est d’origine indonésienne "this change is nice" est sorti le 23 avril. On pourra le voir cet été en tournée dans toute l’Europe et notamment au summerjam 2007. Sebastian fait fonctionner un très bon roots rock reggae, mais l’on sent encore trop l’influence des grands noms du reggae, l’album y gagnerait à être plus personnel et moins lisse. Mais sur que le roots man saura s’émanciper à la vue de la qualité musicale, et de sa voix magique.

18 juin 2007

Midnite "Rule the Time"

Le dernier album de Midnite "Rule the Time" est sorti en janvier. En même temps que "Suns of Atom" fait avec les lion tribe. Le groupe est comme toujours ultra productif, enchaînant album sur album et production sur production, rappelons que l’excellent "Jah Grid" est sorti en novembre 2006.

"Rule the time", Sorti sur le label I grade, c’est 19 titre du groupe désormais mythique de l’île sainte croix, dont l'excellent "sensi tie chi", "love and light","jah love is amazing"...

midnite I grade, rule the time
Ce qui est plus surprenant c’est la présence de cuivres dès les premières notes qui ajoute une sonorité au son et lui donne plus d’ampleur. Cela enlève par contre un peu de la proximité, et de la singularité du midnite crew…
Du coup l’album sonne un peu plus comme celui d’un groupe de reggae jamaïcain. Mais pas de souci, c’est bien du Midnite, qui en plus se renouvelle sans cesse.
On se laisse guider par la voix de Vaughn Benjamin tout au long de l’album et par son conscious reggae.
Un album au sonorité nouvelles, que l’on dit deep roots, croos-over… car il surfe sur différent style musicaux ce qui le rend comme toutes les compositions musicale de midnite assez inclassable. rythmique dub, hip hop, dancehall, ultra-roots et même jazz pour le titre "runway" pour toujours affirmer un reggae spirituel et dangereux !
extrait de rule the time,"sensi tie chi"

"Time is not counted from daylight, but from Midnite"

Midnite est le fruit de l’alliance des deux frères Benjamin : Vaughn et Ron en 1989.
Il révèle le reggae de St.Croix (petite île dans le sud est des caraïbes de 60 000 habitants) situés dans les îles vierges américaines.
Le groupe était composé à l’origine de Vaughn Benjamin le chanteur, d’Abijah à la guitare, de Ron Benjamin au clavier, de Philip Merchant à la basse et de Dion Hopkins à la batterie.
Le groupe a depuis connu des bouleversements, notamment à la veille de venir jouer en France au jah sound 2005, seul les deux frères benjamin sont restés.
Midnite sort en 1997 son premier album : "unpolished".
Un album fait à Washington ou le groupe a vécu pendant 6 ans : a positive force in the heart of babylone.
Midnite regagne les îles vierges en 1999 et ils enregistrent "ras mek peace" qui est un album enregistré sur deux pistes et sans ajouts d’effets, mais le groupe est tellement puissant qu’il n’ont pas besoin de dix millions pour faire un disque.
Il crée ensuite le label Afrikan Roots Lab, et nous délivrent alors leur 3° album " jubilees of zion".
En 2001 il sorte l’album "nemozian rasta" sous le nom de midnite I grade.
"Seek Knowlegde before Vengeance" sort 2 ans après en 2002 et est suivi de près par "intense pressure" qui sort en 2003 et est le premier opus dub a sortir de st.Croix.
"Scheme A Things" et "Ainshant Maps" sortent en 2004.



Pour résumer les nombreuses productions de Midnite :
  1. 7 albums sous le nom de Midnite : "Ainshant Maps" en 2004, "Scheme A Things" en 2004 , "Intense Pressure" en 2003, "Seek Knowledge Before Vengeance" en 2002, "Jubilees Of Zion" en 2000, "Ras Mek Peace" en 1999 and "Unpolished"en 1997.

  2. 6 albums sous le nom de Midnite I Grade : "Rule The Time" en 2007. "Jah Grid" en 2006 , "Nemozian Rasta" en 2004, "Assini" en 2002, "Vijan" en 2003, "Let Live" en 2005.

  3. 5 albums sous le nom de Midnite Branch I : "Geoman" en 2003, "he is jah" en 2003, "project 3" en 2003, "ciphera" en 2002, "the ciphera" en2002.

Midnite nous gratifie toujours d’un reggae méditatif, profondément roots et résolument moderne. Un reggae initiatique à la méditation rasta parfaitement ficeler.
Chef de file et producteur du reggae de St. Croix : " Dezarie, Abja, Bambou station, yahadanai, army, ancient king..."

Midnite fait remonter les racines du reggae les plus profondes à ce jour.
extrait de rule the time: "jah love is amazing" :

Une chose est sure le studio de Midnite tourne à plein régime tous les jours. Des conceptions de grande qualité s’en échappent sans cesse à tel point que l’on nomme St. Croix la nouvelle Jamaique.
"Le moment est venu, pour tous ceux qui pensaient que le bon reggae authentique vient seulement de Jamaïque de se mordre leurs langues. "Benjamin Vaughn

"Time is not counted from daylight, but from Midnite"


16 juin 2007

Takana Zion : Zion prophet

takana zion, zion prophet Takana Zion, le Sizzla de L’Afrique sort son 1° album "Zion Prophet" (qui est en fait le 3°) le 18 juin 2007 chez Humble Ark produit par Manjul, et distribué par Makasound.
19 titres dont "oh jah" , "depui assilingé","ematoba","jah moves with me", "zion prophet", "i tan didi"…etc… qui sont en autre de véritable tuerie.
ainsi que " la voie de mount zion" un titre en français. Et 6 dub sur l’album, assurément la patte de Manjul.
Un album puissant, dangereux et strictly roots qui témoigne de la qualité croissante des productions en Afrique.
On se délecte une fois de plus de la production de l’Humble ark, flûte en bambou, balafon et good rythm pour cet album new roots, ragga.
le Guinéen Takana vit actuellement au Mali dans la communauté rasta de Lassa sur les hauteurs de Bamako.
C’est Tiken Jah qui a envoyé takana zion chez Manjul et qui l’a invité pour sa première apparition scénique en Europe à l’Elysée Montmartre à Paris l'année dernière. Mais c'est le doyen rasta ghanéen Brother sam avec lequel il était proche en Guinée qu'il rejoint en premier.
takana zion
Takana chante en soussou, malinké, anglais et français.
Il est anciennement rappeur guinéen et dancehall et n’a que 21 ans. Il est né le 30 juin 1986 à Conakry. Takana est le talent Africain que tout le monde attendait. On sent la facilité et le naturel avec lequel le guinéen se pose, on attend avec impatience qu’il vienne en concert mettre le feu en France avec Manjul.

15 juin 2007

Manjul interview

Manjul, Afreeca Interview de Manjul le 1 juin 2007, à Barbés dans les quartiers ou il a grandit et dans lequel il nous guide à toutes vitesse le lendemain de son concert au glazz art. Un concert ou il a joué de la basse et dans lequel il est apparu avec toute sa band, avec Assetou Kanouté comme chanteuse.
Baco/Manjul,"show your emotion":
Manjul, ton album Dub to mali, vol. 2 vient de sortir et tu l'a défendu hier sur scène, peux tu nous parler de dub to mali ?

Dub to mali tu sais en fait moi j’aime toujours dans mes travaux personnels que ce soit avant tout un témoignage de ce que je vis avec mes frères et mes sœurs au moment donné ou je fais ce travail là. Donc "dub to mali", le concept c’est tout ce qui m’a été révélé en arrivant là bas.
Ça se révèle par "dub to mali", parce que "dub to mali" c’est comme look to mali, hear to mali, c’est pour toujours continuer à motiver le reste du monde, que se soit les Africains qui sont dans le reste du monde, ou même les autres gens dans le reste du monde : toute les populations, à continuer à regarder, et à écouter, et à s’inspirer de l’Afrique comme c’était au premier temps quand l’Egypte régnait.
Et donc c’est ça le travail de dub to mali, mon propre mouvement c’était ça, de Barbès arriver à la Réunion, pour quitter la réunion et arriver au Mali. Et maintenant c’est la confluence entre deux eaux, si tu imagines le grand fleuve comme la culture musicale du mandé en l’Afrique de l’ouest. Et maintenant tu imagines un des bras de ce fleuve qui s’est éloigné du fleuve caractérisé notamment par la diaspora, et qui maintenant à travers des gens comme moi par exemple qui retournons en Afrique. Donc les rastaman qui sont le fruit d’une longue chaîne historique et musicologique : on retourne maintenant dans le grand mandé ou la tradition qui est la source depuis la création est toujours bien présente. Alors là ça crée quelque chose de magique. C’est la zone de confluence entre un bras et son fleuve mère. Et je crois que c’est pour ça que ça paraît assez expérimental comme ça de penser le reggae avec des instruments traditionnels comme le balafon ou la cora mais en vérité c’est trop naturel et aussi moi quand je lis les psaumes dans la bible je vois toujours que c’est indiqué que l’on parle de harpe de luth et des fois dans certaine bible en anglais on parle de korah : K O R A H. Et moi j’imagine vraiment que ces instruments de l’ancien temps, c’était ça ! c’était la korah, c’était le n'goni, c’était la flûte bambou et je ressens ça vraiment très fort et c’est ça aussi qui fait le mariage tellement naturel entre le nayabinghi et la musique Malienne.
manjul
Tu as encore beaucoup utilisé tes talents de multi instrumentiste sur cet album ?

En général pour rendre possible toutes les productions qu’on a envie de faire c’est vrai que ce qui rend possible ça : je m’auto exploite beaucoup. Je suis moi même beaucoup de musiciens dans le studio du coup ça rend possible beaucoup de choses parce que j’ai un ventre et une seule famille. Et si je faisais appel à chaque fois aux frères pour faire toutes les productions ce serait impossible à gérer parce qu’on ne gagne pas assez avec notre travail.
Pour pouvoir continuer à produire et à créer beaucoup on est obligé de s’auto exploiter beaucoup. Faire avec soi même ce que l’on ne peut pas faire avec les frères, yeah man.

Manjul À propos du concert d’hier, C’est la première fois qu’Assetou vient en France ?

C’est la première fois qu’elle vient en France, sinon on a joué pas mal en Afrique. C’est la première fois qu’elle venait, ouais. Je pense que ça a bien impressionné les gens d’avoir une cantatrice comme ça traditionnelle malienne sur du gros drum and bass.

Comment as tu rencontrer Assetou kanouté ?

On s’est rencontré dans le studio autour de connaissance.
Ce qui nous lit beaucoup ce sont ces qualités musicales bien sur, mais aussi ses qualités humaines.
C’est une grande grande dame.
Et la encore quand elle est la grande dignité et la grande force qu’elle dégage, c’est une manière aussi d’appuyer le message, de matérialiser la chose.
Et de toucher le peuple aussi parce que la griotte quand elle parle au Mali , tout le monde l’écoute parce que c’est susceptible d’annoncer quelque chose d’important.
Ça on le remarque au Mali quand on es devant la foule. Quand on chante nayabinghi et quelle commence à expliquer le nayabinghi en malinké à son peuple.
Là tu sens vraiment une force.
Elle popularise énormément rasta aussi dans son coté vraiment profond.
Elle a vraiment ce coté magique.
C’est pas seulement un mélange musical ou un featuring musical,
C’est encore une fois la continuité.
Quand les instruments se sont mélangés, ça a appelé les voix à ce mélanger aussi.
Moi aussi je chante de plus en plus dans ce travail là dub to mali, notamment sur scène. Et elle et moi on mélange nos voix comme les instruments se mélangent.

Manjul live paris

Qu’est ce que tu attends de cet album ?

Le premier album c’était "Faso kanou" qui se traduit littéralement par l’amour du pays, et qui pousse à la réflexion sur la relation que l’on doit avoir entre nous et le pays ou on est né et aussi entre nous et le pays ou l’on vit parce que l’on ne vit pas forcément dans le pays ou on est né.
Et pourtant ce Faso kanou il doit toujours être là pour qu’on ait toujours l’ambition de travailler pour la victoire du bien sur le mal. Donc ça c’était le premier album.
Le deuxième "dub to mali" maintenant, c’est "jahtiguiya", ça c’est l’hospitalité, et ça c’était vraiment une manière aussi de réagir d’une part avec la politique intérieure et extérieur française.
Et pour moi ça c’est une grande force que j’ai vu au Mali. Cette force fait parti de 3 grandes forces : la vie sociale, la sécurité collective et l’hospitalité.
J’ai besoin d’en témoigner et de promouvoir ces trois grandes forces comme I and I le promeut dans le reggae depuis longtemps.
J’ai vu ça réel au Mali, vraiment, d’une manière très forte. Et quand on voit comment ça se passe au niveau de la population et de la tendance politique de la France aujourd’hui. Ça m’a semblé être quelque part aussi mon devoir de témoigner de ça pour continuer à guider la population dans ses valeurs là qui sont les vraies valeurs. C’est ça qui fait briller la nation. Si l’on aime sa nation on doit tellement être hospitalier et tellement cultiver la vie sociale et la sécurité collective.
Hors la on dirait que les gens veulent la paix mais ils travaillent pas avec ces trois clés fondamentales.
Encore une raison pour continuer à s’inspirer car l’Afrique c’est la source de la foi de la civilisation, de la vie, de la science.
Je pense que c’est majeur Ce que j’attends de ces albums là... j’attends que ça touche les gens et que ça les aide à se tourner vers l’Afrique.

Manjul et assetou kanouté au glazz'art le 30 mai 2007 Tu as fait un titre le 22 septembre :

Le 22 septembre c’est le jour de l’indépendance du Mali, c’est une manière de célébrer ce jour là et en même temps c’est la fête nationale de l’indépendance du Mali.
le Mali n'est toujours pas vraiment indépendant et il y a encore beaucoup de choses qui tiennent le Mali au niveau économique, politique, culturel, et le travail continue…

Es ce que tu prépares dub to mali 3 ?

Il y aura 3 albums dub to mali mais il n’y en aura pas quatre pour moi jah est 3 x 1 et tout marche par 3 et donc après il y aura autre chose qui s’appellera autrement.

Manjul, interview by yogi.

14 juin 2007

Festival de Dour

Du 12 au 15 juillet en Belgique, à Dour se déroule un festival éclectique(du rock au hip hop, jazz, électro...), qui présente une scène reggae intéressante.
Anthony B, Beenie Man, Fantan Mojah, Israel Vibration, Sizzla, Tony Rebel & Warrior King & Queen Ifrica, Jah Shaka sound system, Le Peuple de l'Herbe, Sizzla, The Skatalites, The Slackers, Tony Rebel & Warrior King & Queen Ifrica, Uman, Zion Train, Improvisators Dub...
Le festival accueille aussi wu tang clan, le célèbre clan du hip hop new yorkais.

Cliquez Ici pour le programme et pour la billeterie.

Rototom sunsplash reggae festival 2007

rototom sunsplash Le plus grand festival de reggae de l’été en Europe, le Rototom sunsplash 2007 durera du 6 au 14 juillet : rendez vous au Parc de Rivellino, à Osoppo, en Italie pour 9 jours de reggae non stop.
rototom by bus À L’affiche cette année un plateau de folie :
MAXI PRIEST,
SIZZLA,
JUNIOR KELLY,
AFRICA UNITE,
SLY & ROBBIE featuring Bitty McLean,
IRATION STEPPAS featuring KENNY KNOTS,
OLODUM,
GENERAL DEGREE,
ZION TRAIN,
WARRIOR KING,
TONY REBEL,
GENTLEMAN,
HORACE ANDY,
TOKYO SKA PARADISE ORCHESTRA,
ISRAEL VIBRATION,
FANTAN MOJAH,
ANTHONY B,
JAH SHAKA,
BEENIE MAN,
JAH MASON,
GROUNDATION,
TANYA STEPHENS,
SHAGGY,
IRIE MAFFIA,
ZOE & Okada Supersound…Et de multiples autres groupes…
house of rasta

pour la billetterie c'est ici.

13 juin 2007

Summerjam reggae festival 2007

summerjam drapeaux Summerjam fait figure de plus gros festival reggae en Europe cet été, il concurrence sérieusement le Rototom sunsplash cette année(mais le rototom dure plus longtemps). Le Summerjam aura lieu à Cologne en Allemagne du 6 au 8 juillet.
summerjam 2007 Sont prévu :
ANTHONY B, ASWAD, BEENIE MAN, FANTAN MOJAH, GENTLEMAN & Far East Band, GROUNDATION, HORACE ANDY, ISRAEL VIBRATION, OTENTIKK STREET BROTHERS, SEAN PAUL, SEYNI & YELIBA, SIZZLA & THE FIRE HOUSE CREW, SLY & ROBBIE, TANYA STEPHENS, THE SLACKERS, TONY REBEL, TURBULENCE, WARRIOR KING, T.O.K. et de multiples autres groupes…
C’est la programmation officielle au jour d’aujourd’hui. et Il y a Largement de quoi décoller chez nos amis allemands au moi de juillet…
Il y aura meme I AM, et THE ROOTS , deux représentants de la scene hip hop conscious.
Summerjam ti-shirt On peut écouter le player du summerjam pour se mettre dans l’ambiance, pour les billets et tarifications voir sur leur site en cliquant ici.

Made in Jamaica

made in jamaica

Le film documentaire Made in Jamaica sort aujourd'hui sur les écrans et dans toutes les salles en France, un événement au vue du nombre faible de film sur la Jamaique par rapport à la puissance musicale que dégage l’île. Car à part notre "rockers" et "country man le rastaman", , on ne possède pas de documents digne de ce noms qui retrace l’histoire de cette petite île qu ‘est la Jamaique et de son reggae.
Un film dancehall entièrement filmé en Jamaïque, dont les amateurs seront sûrement heureux, on y voit largement lady saw, Bounty killer, elephant man, capleton....

bounty killer

Des séquences du film que l’ont a déjà vu dans divers documentaires rajoutent au manque d’originalité du casting dancehall.
Un documentaire surfait et surtout très mal monté à mon goût, je n’ai qu’un mot à dire sur le travail du réalisateur que je ne citerai pas : bumbaclat !
Il Faut le dire c’est un film américain. Le réalisateur remercie wim Wenders mais il n’as pas du écouter ses conseils ou alors Wim Wenders est devenu fou ! Car il n’y a pas de comparaison possible avec la qualité des documentaires de ce dernier et "made in jamaica".( ou peut etre a t’il mit des tunes dans la production !)
capleton
capleton

Finalement il n’y a que Bunny Wailers qui ait quelque chose à dire, car ce n’est pas Capleton qui se prend pour plus grand qu’hailé sélassié lui même, ou lady saw qui fait plus penser à une star capricieuse d’Hollywood qu’a une chanteuse reggae qui vont vous emmener dans la bonne vibe. Finalement Elephant man a au moins le mérite de nous faire marrer tellement il est énorme de connerie dans ses prestations scéniques !
Trêve de plaisanterie, un documentaire sur la musique jamaïcaine nécessite au moins un éclairage sur la situation politique de l’île depuis des années et sur le fait que les usa et la CIA ne laissent jamais respirer le peuple. Une situation d'instabilité sociale qui favorise le contrôle de l'île.
Car et la violence quotidienne des ghettos jamaïcains ont fait monter la pression au sein même du peuple, les morceaux gun shot s’enchaînent et on y parle que de sexe de façon radicale et de règlement de compte.
Le film est entrecoupé de documents sur les fondateurs du reggae, le gigantesque Bunny Wailers comme je l’ai mentionné plus haut mais aussi Thirld World, Gregory Isaac et surtout le monument toots Hibbert !!!…qui sauve ce documentaire du naufrage.
toots

thirld world et son fils


Un film que je vous engage à aller voir histoire de se faire sa propre idée.
Même si ce n’est pas le grand film sur le reggae comme cela a été annoncé, on y voit néanmoins l’actualité du reggae en Jamaique et quelques rootsman dont on ne se lassera définitivement jamais.
bunny wailers
Bunny wailers

La bande son est sorti le 23 mai chez Harmunia mundi.
Un double album dont voici la tracklist :
Reggae Album, CD1 :
Intro Bunny
1 Bunny Wailer 400 years (unplugged)
2 Gregory Isaacs Kingston 14
3 Capleton That day will Come
4 Toots Love is the Best
5 Third World 96°
6 Bunny Wailer No Woman no Cry (unplugged)
7 Joseph Current You Shaterred my Life
8 Alaine We can Go (unplugged) (new release)
9 Toots 5446
10 Capleton Jah is my Everything
11 Koolant Keep on moving
12 Toots So Exited (unplugged) (new release)

CD2
1 Shiah&Cat Coore Old man's Soul (Bass&Celo) (new release)
2 Third World African Woman
3 Bunny Wailer 400 years
4 Koolant Chose the Way (part1) (unplugged) (new release)
5 Gregory Isaacs The border
6 Koolant Chose the Way (part2) (unplugged) (new release)
7 Bunny Wailer I shot the Sheriff
8 Joseph Current Mister Gunnerman
9 Beres Hammond Celebrate Life (unplugged) (new release)
10 Beres Hammond Celebrate Life (new release)
11 Gregory Isaacs Temptation
12 Koolant Rat Race (unplugged)
13 Toots Love is the Best (unplugged)
14 Shiah&Cat Coore Old man's Soul (Bass&Guitar) (new release)
15 Tanya Stephens Can't Breathe
16 Bunny Wailer No Woman No Cry
17 Elephant Man National Anthem (unplugged) (new release)
18 Toots So Exited (new release)
Dance Hall Album
1 Elephant Man Redeption Song
2 Elephant Man Good To Go (new release)
3 Lady Saw Bad Gal
4 Bounty Killer Red Light Zone (new release)
5 Vybz Kartel We a Kill We
6 Bounty Killer No more Suffering
7 Lady Saw France (new release) 8 Vybz Kartel Emergency

Interview du réalisateur dans Africultures par christine

12 juin 2007

Junior Murvin inna de yard

junior murvin inna de yard Makasound: the "Inna de yard" collection.
Junior Murvin a sorti un nouvel album depuis le 14 mai.
20 ans de silence (ponctué par quelques concerts quand même dont la dernière tournée européenne avec U-Roy). On doit cette résurrection aux frères de Makasound, un disque "Inna de yard" ( le 7° de la série) enregistré dans la cour du guitariste earl chinna smith et produit par ce dernier.
9 titres en acoustiques, dont des reprises de ses meilleurs titres comme le célèbre "police and thieves"."Salomon" :
La seule chose à regretter est qu’il n’y ait pas de nouveaux titres sur cet album…
junior muvin police and thieves Rappelons que l’album " police and thieve " avait été produit par un certain Lee Perry, en 1977, au black ark studio et a été vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. Un album référence dans l’histoire du reggae.
junior murvin
Junior Murvin, dont le nom de naissance est Mervin Smith est né en 1949 à Port Antonio en Jamaïque.
Il a chante d’abord avec les Hippy Boys mais n’enregistre pas avec eux.
Il chante d’abord sous le nom Junior soul en 1968 pour les producteurs Sonia Pottinger et Derrick Harriot.
Mais c’est le titre " police and thieves " qui le fait connaître et lui valent une réputation internationale. Un titre repris en autre par les clash dès 1979.
En 1982 Junior enregistre l’album produit par Mickey dread. " Badman posse ".
Et un opus rub a dub en 1984 intitulé "muggers in the street".
Tirons donc un coup de chapeau à Makasound qui a remis la voix géniale de junior au goût du jour avec ce très rafraîchissant album acoustique. Un album qui comprend des titres comme "roots train", "rescue jah children", " badman posse " et une reprise de "Gypsy Woman" de Curtis Mayfield.
Junior Murvin est un artiste qui a été indéniablement influencé par la soul music, Sa voix aigue en a fait une figure incontournable du reggae des années 70°, il est une des plus belle voix jamaïquaine.
junior murvin

10 juin 2007

Jeu Discograph : des albums de Manjul à gagner !

Manjul, dub to mali 2 Jeu Discograph :
pour gagner le nouvel album de Manjul, il suffit de bien répondre aux questions :
  1. que signifie Jahtiguiya ?
  2. quel est le nom de la griotte Malienne qui chante sur l'album ?

envoyez vos réponses par mail : arkayog@gmail.com

vous avez jusqu'au 15 juin minuit.

un tirage au sort départagera les gagnants.

(lisez bien roots and culture et vous trouverez les réponses!)

08 juin 2007

Positive roots band with Bob Wasa interview

positive roots band Le Positive Roots Band enchaîne en ce moment concert sur concert, ils défendent leur "reggae feeling ", album sorti en 2004 et nous livre leurs impressions sur le nouvel album, intitulé « Raimbow » qui sortira à la rentrée. Bob Wasa, et tout le Positive Roots Band nous accueillent dans les studios à toulouse ou il préparent et ficellent leur excellent roots reggae.
"land of rastafari"

Bonjour le Positive Roots Band, Vous nous faites une présentation :


Bob wasa :
Greetings his imperial majesty emperor Sélassié I the first Jah Rastafari, moi je m’appelle bob wasa live in direct from the studio … you see I’m Caribbean.

Thierry laibe:
Moi c’est Thierry bassiste du groupe.

Jean Marc mercier :
Moi c’est marc à la batterie.

Mathieu sarr :
Mathieu à la Guitare.

Florian Ermakastar :
Et Florian au synthé.


Quand a commencé Positive Roots Band ?


Marc :
Alors le band : Positive Roots Band : Thierry, Mathieu et moi même depuis 1999 on joue ensemble au tout début, Florian nous a rejoint y a un an, et Bob on le connaît depuis long time maintenant. Depuis 2004, maintenant on est ensemble, on a fait « reggae feeling », qui est sorti en 2004 et le prochain "Raimbow" qui sort en octobre 2007.
Ça a un peu bouger dans le groupe, surtout au niveau des claviers, maintenant on s’est stabilisé nous 5 plus Livei notre ingé. son, donc on tourne à 6.
Et cet été peut être qu’on va tourner avec une choriste Lena qui sera sur notre prochain album qui fait un titre


Donc la sortie est prévue pour bientôt?


Octobre 2007, voir novembre 2007 au plus tard.


Des changements dans la conception de l’album ?


Mathieu :
Au point de vue musical, il y a des cuivres, déjà. On suit une évolution,

Thierry :
je dirais qu’il est plus mature

Marc :
Et on s’est fait plaisir. En fait par rapport au line up des invités. On a invité Gregory Isaac et Daweh Congo. Et on l’a fait mixer en Jamaïque, donc du coup ça a pris une autre ampleur, un autre son. Il y a même des titres que l’on a découvert grâce notamment au mixage, et même grâce au featuring.
"Oh Johnny", je me rappelle avec bob on l’avait fait comme ça en répet., La sauce a pris rapidement. Si on mettait un jamaïcain en combinaison ça pourrait le faire. Et au hasard finalement on a pris « oh Johnny », on a essayé de mettre Gregory Isaac par le biais de Gaylor Bravo qui est un ami qui est a Kingston qui avait mixé édition spéciale en 2002.
Il a check Gregory sur place, il lui a fait écouter le riddim, il a aimé. Ça c’est fait comme ça en fait.
Donc y a la maturité et surtout on a pris du plaisir sur cet album.


Vous êtes aller enregistrer en jamaïque ?


Marc :
En fait, personnellement non, nous on y est pas allé.
Tout c’est fait par téléphone.
C’est a dire, qu’on a envoyé nos bandes la bas en Jamaique, ça a été mixé la bas en fait.
Parce que on ne pouvait pas aller tous en Jamaique comme ça.
Par contre le prochain projet, je pense qu’on va faire les riddims ici et notre corps ira la bas.
Donc la ça été plus du téléphone, Internet, Chronopost pour envoyer les bandes.
C’est comme si on été la bas puisque le rendu du jamaïcain, au niveau du son, Gregory Isaac, Daweh Congo, Big Youth, la façon dont il ont posé la voix et tout. On a émis, tu t’en rappelles Mathieu ? on a émis des directives sur papier, pour pas que se soit le freestyle. On avait mis quelques directives et ils les ont respectés. Bien que se soit des stars ils ont fait ce qu’on leur a demandé.
Bravo on l’a vu lorsque il est venue avec Roy au mois de janvier. Il a finis un ou deux mix sur Toulouse avec nous. Ce qu’on a apprécié de lui, c’est qu’il s’est tapé le concert de Junior Murvin et U-Roy et il est venu finir son mix jusqu'à 5h du matin. Le lendemain il repartait sur une date. Ça on a apprécié. Parce qu’il avait pas eut le temps de tout finir a kingston. Il y avait un ou deux titres qu’il fallait qu’on voie ensemble. Et il a pris son jour off et le jour ou il est venue a Toulouse pour venir finir le mixage et ça on a apprécié. On a trouvé ça vachement sympa et professionnel.


Thierry : Bénis soit il !


Marc : cet album voilà on va le défendre vraiment a 200 pour cent, on va pas le lâcher comme ça !

positive roots band with bob wasa, raimbow

Et les concerts de prévus ?


Thierry : et bien c’est varié, le festival de jazz a Nice, le point d’orgue du début de saison. On peut nous retrouver au centre de la France, dans l’ouest, le nord aussi

Marc : on va A Mayotte aussi

Thierry : on va s’exporter à Mayotte…

Marc : au mois de juillet on va a Mayotte, et l’hiver prochain on va jouer sur l’île natale de bob a St. Martin.

Thierry : on part a st.Martin.


Ce sera la première tournée a st martin depuis la fondation du groupe ?



Marc : nous on connais pas on connais la Guadeloupe avec Mathieu mais pas st. Martin. Du coté date on est heureux, vu la conjoncture, on est content d’avoir autant de date. Pour l’instant on va dire que grâce au date notre bouche a oreille se fait comme il le faut même si c’est lent Par le biais des dates mais c’est le bon bouche a oreille. Et on espère avec quelques médias comme my space, donc my space actuellement lorsque tu es dessus ça équivaut presque à une date. Les gens qui nous découvrent qui nous ne connaissez pas, soit la sauce prend de suite, on nous envoie des emails, des mots d’encouragement. Ou carrément il y en a quelques uns qui disaient : « je cours de suite a la FNAC ».
Voilà y a cet outils la, myspace qui nous aident, en plus des dates parce qu’on a pas la chance d’être dans une grosse maison de disque qui a put nous promotionner dans les radios, et les médias à la télé et tout ça.
Donc on va dire entre les dates, myspace et le bouche a oreille, ça commence à prendre.
Sa prend du temps, on ferait de la chanson française ou un autre style, peut être le buzz se serait fait plus vite, par les temps qui courent, t’as vu le reggae c’est pas légion en France.
Faut les avoir entre guillemet :

Thierry : bien accroché !


Et les meilleurs souvenirs de concert ?


Thierry : faut en choisir un la ?

Mathieu : Il y a Villefranche sur Saone

Marc : Villefranche sur Saone qui est sur notre myspace l’extrait en dvd : 6000 personnes.
Y en a eut d’autre, y en a tellement
Mathieu : c’était dans la formule.
Marc : Bob c’est quoi ton meilleur souvenir ? C’était black Uhuru non ?
Bob : oui c’est Black Uhuru, yes il était très … (bob fait des gestes)

Thierry, moi c’était le concert quand t’as planté le camion dans le bac a sable.
Rire général.
C’est parti en live aussi et là y avait pas de public, le public c’est nous.

Marc : c’est vrai que j’ai cassé un camion. Apres un concert, c’était mémorable.
Sa marque ça…


C’est un mauvais souvenir alors ?


Marc : non c’était un bon souvenir, le lendemain, un tracteur de je sais pas combien de tonne est venu nous chercher. Je m’étais enfoncer dans le sable en fait avec le camion.

Thierry : non t’as sauter, et voilà le travail et t’as accéléré, et bêtement il te regardait…
Non on s’est enfoncé, et le lendemain matin on s’est retrouvé avec le camion enfoncé.…

Marc : non on eut beaucoup de bon moments. Le fait qu’on ait en 8 ans presque 400 dates, franchement on a plein de date même dans les petits endroits, notamment a Neverre dernièrement on a joué dans une salle de 200 places on a pris notre pieds.
Donc c’est pas forcément des fois quand tu joues avec des jamaïcains ou des gros trucs en plein air qui font que … tu vois j’ai pris plus de pieds à Neverre qu’au Jamaican sunrise en 2003 qu’on avait en ouverture de Gregor, Anthony b.. Parce que les gens sont plus près de toi, sa fait quelque chose…
Tandis que les gros festivals avec les barrières, la sécurité, des fois t’as l’impression comme si t’étais :

Mathieu : un produit sur la scène!

Marc : des fois j’ai l’impression qu’on est a la télé et que les gens nous regardent, il y a une trop longue distance. Et des fois les endroits de 200, 250 places c’est super.

Florian : Niort c’était bien aussi !

Marc : Niort pour Florian ça fait qu’un an qu’il est arrivé. On a joué a Niort l’été dernier devant 3000 personnes, on avait fait un concert en plein air et là par contre y avait pas tout ce truc de sécurité voilà le public était vachement plus approché de la scène et on se sent accompagné. Des fois c’est un peu trop froid les gros plans !
Ce qu’on espère maintenant c’est se faire découvrir par le biais des dates dans les endroits ou on est jamais aller : Mayotte. Comment les gens vont percevoir notre musique hors de la métropole, parce qu’on joue qu’en métropole, suisse enfin les pays limitrophes. Donc on va voir maintenant un peu Mayotte, Guyane, les Antilles : c’est un public de connaisseur.
Donc on va voir si notre style va leur plaire.
Les dates pour cet été sont bien. Il y aura des petits plans, des moyens plans et des grands plans et on va voir selon le public si ça peut convenir…
Sa va nous permettre d’expérimenter quelques nouveaux titres de l’album. On ne va pas tout faire, je pense que cet été on va faire tourner entre 4 ou 5 titres.

Thierry à propose de Marc : il faut l’arrêter, le ponctuer ! (Rire)

Marc : On ne va pas faire « Raimbow » cet été sur scène, on ne le fera pas tant que l’album n’est pas dans les backs. Ça sert à rien, nous on le voit, quand on fait « reggae feeling », bien que ça fait deux ans qu’ils soient sorti, les gens connaissent les chansons, c’est plus agréable. On va leur balancer « Raimbow », ils vont pas comprendre d’ou il sort ce titre même si Mathieu ou Bob annonce que c’est dans le prochain album, les gens aiment bien entendre ce qu’ils ont à la maison par rapport au cd.
Même nous, en étant fan de reggae, on va voir Abyssinians, on attend qu’il joue ce qu’on a à la maison. Les nouveaux titres tu prend plaisir à les découvrir mais c’est pas pareil.

positive roots band with bob wasa, reggae feeling

Une question pour bob, tu chantes en anglais, es ce que tu as prévu le chant en français ?


Bob : franchement, le temps le dira, c’est la vibration, ce n’est pas moi qui décide si je chante en français, c’est Jah Rastafari, s’il m’envoie la vibe en français, ce sera en français. Mais c’est dans mes projets, un jour bien sur, mais comme moi je suis anglophone et que j’ai envie qu’on fasse vraiment une route international, you know c’est pour ça.
Mais bien sur ce sera une belle surprise pour la France.


On a souvent rapproché ton timbre de voix de celui de Peter Tosh, Tosh une vrai influence ?


Bob : oui c’est quelqu’un d’important avec Bob Marley you know. J’ai rencontré un vrai cousin de Peter Tosh en Jamaïque, j’ai joué dans un café et il m’a vu, et il m’a dit franchement man tu ressemble à mon cousin !
C’est naturel you know, peut être c’est une famille la bas, j’en sait rien, c’est natural you know.


Et les influences musicales ?


Moi le son qui me guide franchement c’est nayabinghi son, c’est le nayabinghi son, the roots son,
Un arbre ne peut pas se tenir sans les racines.
Moi il me faut le roots, you know.
Mais j’aime tous les sons, j’écoute la musique.
Moi ce n’est pas vraiment la musique, ce qu’on dit dans la musique qui change justement.
Ce n’est pas la musique.
La musique c’est la musique,
C’est ce qu’on dit dans la musique qui est vraiment fort.
But I love, I respect toute la musique, you kown.


Vous êtes tous rasta dans le groupe ?


Thierry : bob et Mathieu !

Bob: I and I, rastafari,
Jah, c’est la prophétie de Marcus Garvey, il a annoncé la venue d’un roi, qui serait couronné en Afrique mais il a pas dis ou ni quand, c’est le premier black leader.
Hailé Sélassié, c’est notre sauveur, notre rédempteur à nous.
C’est pour ça je suis rasta,
Jah rastafari.


Bob Tu as connu Fluoman :


C’est vraiment quelqu’un que j’ai connu très très bien, j’aller très souvent chez lui à sa maison, dormir chez lui, manger avec lui, faire notre nayabinhi ensemble, you know I mean, fluoman mon frère c’était vraiment quelqu’un de rasta dans le cœur, c’était quelqu’un vraiment attaché à toutes les cultures african, toutes les cultures ou il y a la souffrance…c’était vraiment un rastaman positif, que dieu le bénisse parce qu’il a fait son travail,
Il a peint son chemin jusqu’à Zion you know, il a fait son travail, jah bless, qu’il le protège, one love.

bob wasa
bob wasa

Et les 3 morceaux dub présent sur l’album ?



Marc : tu parles de "reggae feeling" ?
oui
A Montpellier, ou on avait enregistré, c’est Mathieu,
Avec des gars de la bas, du studio.

Mathieu : on la fait ensemble

Marc : De toute façon on marche toujours ensemble !
Même les prochains dub qui seront sur l’album, on a donner quelques directives à Bravo mais little, après bon on à faire au King du dub de Kingston. On va dire que les prochains dub de "Raimbow" c’est Gaylor Bravo qui a mis sa vibes et reggae feelings c’est nous qui avons mis un peu notre nez…
Et tu vas sentir la différence,

Thierry : Ça a été une bonne surprise.

Marc : C’est des dubs de malade, je ne vais pas faire le fanfaron mais il nous a mis des dubs qui nous ont tué.
Pour les amoureux du dub, dans l’album qui va sortir de « Raimbow » les gens auront de tout, du dub, du rub a dub, du roots....
Et tu verras un peu nos différentes influences, bob c’est nayabinghi et roots, Mathieu pareil avec d’autres groupes…Thierry c’est un fou d’Aswaad, Steel Pulse, des groupes un peu plus connus,
Thierry : un fou, attention !
Marc : un fou, oui c’est vrai !
Florian c’est un fou d’L.K.J., d’ Daweh Congo,
Moi je suis un fou de new roots j’adore ça,
Le roots de maintenant, c’est tourné les riddims un peu up tempo par rapport aux trucs d’avant, j’aime bien quand c’est un peu soutenu le tempo, quand sa groove, j’aime bien ce style la. Et l’album " Raimbow "au niveau des tempos va s’en ressentir par rapport au tempo de reggae feeling ce sera plus soutenue.


"Reggae feeling" vous l'avez enregistré au studio blackat?


Marc : " reggae feeling " oui à Montpellier
Oui grâce à Mathieu, on a été le premier groupe live à enregistrer, ils étaient habitués à faire de la programmation. Donc ils ont expérimentés avec nous et ça c’est bien passer. Ça c’est très bien passer. On a eut de bons échos de reggae feeling par rapport au son. Apres il fallait franchir une étape, on a bouger sur un autre studio et mixage faire ça perso, en jamaique.


Bob comment fabriques tu tes chansons ?


D’abord c’est méditation, l’inspiration arrive, you know.
Après j’attrape ma guitare et je cherche you know
, la je suis a l’aise. Je pourrais prendre un tambour pareil you know et je joue nayabinghi. Je respecte la musique, Toute musique, you know, tant qu’il y a les vibrations positives.
Thierry : Et puis chaque un amène sa pierre à l’édifice
Marc : voila chaque un amène sa vibration.


Et le morceau acoustique " how long ", vous avez prévu un acoustique dans "Raimbow" ?

"How long" :

Bob rigole : je ferais ça avec Mathieu, you know, faire un acoustique. C’est vrai ce serait bien.
Marc, c’est vrai on a oublier d’en faire, c’est vrai on en parler dans les studios, on en avait conscience, on se disait : putain ! le morceau acoustique on l’a toujours pas encore tombé.
Mathieu : il a dévié en fait !
Marc : oui il a dévié, au moins c’est honnête, le morceau acoustique il a dévié en cross over.

mathieu

Et la scène reggae a Toulouse ?


Thierry : à Toulouse, on est souvent absent !
Rire général
Marc : en groupe ou en sound system ?
Il en connaît plein Florian
Florian : moi je connais Lion threes même s’ils ne sont pas de Toulouse
Marc : il y en a d’autre mais on est jamais là.
Bob : moi j’écoute le reggae de Jamaica, c’est l’original
Marc : il y en a d’autre
Tous ensemble : mais on est jamais la !
Mathieu : on est pas la !
Thierry : On les croise pas sur la route et comme on joue rarement dans la région, ils peuvent pas faire la première partie, ou on peut pas se retrouver sur les plateaux à moins de vraiment s’intéresser et de sortir dans les soirées …


Et en France ?


Marc : moi je vais te parler en tant que musicien reggae qui ont la vibes et qui sont des bonnes bands : Heartical crew et Homegrown Band à paris : sacré musiciens.
Niveau groupe après franchement moi j’aime pas le reggae en français, je kiffe les lyrics en anglais. Après je ne sais pas car je n’écoute pas de reggae en français. Après c’est vrai on &écoute pas ça. Des groupes de reggae français dont on est au courant c’est parce qu’on joue avec eux en live. Moi c’est anglophone, parce qu’il y a quelque chose qui se dégage et puis c’est une question de goût.
Thierry : on aime le reggae jamaïcain.


Qu’est ce que c’est pour vous de jouer le reggae music ?


Marc : pour l’instant personnellement c’est ma vie
Thierry:c’est une passion, on joue on se fait plaisir, on se laisse aller.
Bob : c’est la musique des sufferers, c’est la souffrance you know
Chaque fois on frappe les guitares, red eyes, reggae music il faut que tu sois fier you know il faut que ça sorte du cœur, on le joue ensemble, reggae c’est universel.
Marc : les amoureux du reggae c’est être positif c’est ça, on pourra pas nous reprocher de ne pas aimer le reggae, on aime vraiment ça, on était prêt à faire des kilomètres et des kilomètres pour aller jouer en Bretagne et on savait très bien qu’on allait être perdant dans la tournée. Nous c’est le plaisir de jouer. On le voit encore 8 ans après, Il y a des week end où on ne joue pas, on a les boules !
On aime ça, on aime vraiment le reggae, pourtant personnellement je suis pas un rasta même si j’apprécie la culture, tout ce qui vient de la jamaique, tout ce qui vient de l’Afrique. Moi c’est la musique, je suis tombée amoureux de la musique, c’est la musique qui m’a mis une claque, c’est une vibration exceptionnelle !
Thierry : et c’est une musique accessible à tout le monde, enfin a beaucoup de gens, c’est le rythme…
thierry et jean marc

Et le nayabinghi :


Bob : nayabinhi c’est le commencement de toute musique, c’est la première musique you know. C’était le langage qui se parlait en Afrique, ils passaient le message de village en village.
Et après le nayabinghi il y avait une autre musique qui s’appelait le streggae. C’est arrivé le streggae. from nayabinghi to reggae, reggae skunk to rock steady… donc nayabinghi c’est une base : heart music .this is the nayabinghi.

Marc : même les rhytmes digitaux actuellement, à la base le noyaux c’est sorti d’un nayabinghi

Bob : tout le monde peut jouer nayabinhi parce que tout le monde a un cœur qui bat

Mathieu : c’est le rythme du cœur.


On vous remercie, ça a été vraiment un bon moment, longue vie au positive roots band ! on vous verra en concert cet été et on invite tout le monde à faire de même, ici pour les dates.
On vous laisse le dernier mot :


Marc : c’est nous qui vous remercions…
merci d’être venu, c’est grâce à des gens comme vous, à des radios associatives, des gens sur le terrain que des groupes comme nous ce font un peu plus connaître. Et ça on apprécie.
Bob : moi je dis à tout le monde : vivre en paix, harmonie, et one love, parce que ce monde il est très bien, il y assez de place pour nous tous pour vivre en paix.
Jah rastafari Sélassié I

Big up !
Bob : bless.

Interview du Positive Roots Band by yogi et laeti, le 9 mai au studio de répétition.

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