31 août 2009

Kiddus I "Green fa life"




Kiddus I "Green fa life" :




"Green fa life", un nouvel album de l'attachant Kiddus I, qui sort aujourd'hui le 31 août 2009 chez Maya records et Makafresh .


C'est son deuxième album seulement, et son premier album studio, le premier album est l'opus Inna de Yard, un album acoustique enregistré en 2004 dans l'arrière cour d'Earl Chinna Smith.


Une musique racine qui mêle naturellement reggae au blues et à la soul, comme avec "love to the fathers", "Different strokes", "when we get together":
"Tune in" :, "the line", "wars"...
Titres enregistrés entre 2006 et 2008 chez Earl Chinna Smith qui a produit cet album.




  1. Different strokes
  2. Money
  3. Hard core
  4. Her own woman
  5. Chattin
  6. Tune in
  7. Green for life
  8. Rock, rock, rock
  9. When we get together
  10. The line
  11. War
  12. Fighter
  13. Love of the father

Kiddus I, de son vrai nom Franck Dowding, est acteur de la scène reggae depuis les années 70, un bassiste incontournable du roots and kultcha, d'ailleurs véritablement acteur dans le film légendaire "Rockers", "Green da life" est un album de reggae qui dépasse les catégories musicales, apaisant et universel.


Kiddus I inna de yard live

28 août 2009

Sista Kat "Inner Strength"

Sista Kat "Inner Strength" :

Le hip hop rasta, c'est plutôt rare, alors fait par une Sista, ça l'est encore plus, "Inner Strength" est cet album étonnant de Sista Kat des îles vierges produit par Ishence pour Higher Bound et distribué par Jahnhoy.
L'album qui date de 2007 est de qualité dans un style tout à fait à part. Avec deux featuring de Biblical et un d'Ishence.

  1. Intro
  2. Hail the King
  3. Ancient Ancestry
  4. Who Dem a Judge feat. Biblical
  5. Inner Strength
  6. Sweet Mama
  7. Inside feat. Ishence
  8. Life is Love
  9. Spirit of a Lion
  10. Emaye
  11. Seek Jah First feat. Biblical
  12. 7 & 3
  13. Love Gone
  14. Help in Every Stress
  15. Keep Kool
  16. Carry InI
"Hail the king", "who dem a judge":, "Spirit of a lion", "Carry InI", "Inside", "Keep kool", l'excelent "Emaye" :
Les thêmes développés sont Rasta (les paroles sont comprises dans le livret qui accompagne l'album) et le son est hip hop plutôt old school, le phrasé de Sista Kat retient l'attention, faisant également les choeurs comme sur "Ancient Ancestra":
Le son de "Inner Strength" fonctionne comme une branche du reggae qui repousse les limites du genre.
Le rap de Sista Kat possède un aspect mélodique qui le place à part. à découvrir.
"It's no mystery, my ancient ancestry, Africa, a long walk revealed to me,
destiny, Kerala's fertility." Sista Kat

27 août 2009

Tarrus Riley "Love is Contagious" vidéo clip

VP records présente Tarrus Riley "Love is Contagious" vidéo clip :


Chronique de l'album "Contagious" de Tarrus Riley

New Riddim MARK WONDER & PRINCE THEO "Blue riddim"

Un nouveau riddim avec Mark wonder, Prince Théo, Ras mac Bean, Natty King ... : "BLUE RIDDIM"

26 août 2009

Danakil a l'Olympia





Danakil sera à l'Olympia (Paris) le mardi 6 octobre 2009 avec Roots Underground en première partie.


Un événement à ne rater sous aucun prétexte puisque ce sera tout simplement la première fois qu’un groupe de « reggae francais » jouera à l'Olympia !

24 août 2009

Championnat du monde d'athlétisme 2009 : La Jamaique et l'Ethiopie à l'honneur






Championnat du monde d'athlétisme 2009 : La Jamaique et l'Ethiopie à l'honneur






Ces championnats du monde qui se sont déroulés à Berlin ont à l'image de Jeux Olympiques de Pékin mis le sprint Jamaïquain et la course de fond Ethiopienne à l'honneur, les deux pays ont raflés les premières places synonymes de médailles d'or, au grand dam des Américains.
C’étaient la 12° édition des championnats du monde d’Athlétisme, rappel des faits :
Le Jamaïcain Usain Bolt pulvérise le records du monde du 100 m et du 200 m avec une facilité déconcertante, et un sens de l’humour sans faille, emmenant Asapha Powel qui signe une médaille de bronze dans le 100M dans cette bonne humeur caractéristique de ces athlètes Jamaiquains. La Jamaique est la nation qui cours le plus vite du monde, médaille d’or dans le 4x100m relai avec Steve Mullings, Michael Frater, Usain Bolt et Asafa Powell.


Du coté de ces dames même histoire la Jamaïque enlève les deux premières places dans la discipline reine du 100M avec Shelly-Ann Fraser médaille d’or et Kerron Stewart médaille d’argent. Pendant que Veronica Campbell-Brown prend la médaille d’argent du 200 m et Shericka Williams celle du 400m, Brigitte Foster-Hylton prend la médaille d’or du 100M haie et Delloreen Ennis-London la médaille de bronze.
Et pour couronner le tout la Jamaïque enlève le 4x100m féminin en devançant les Bahamas, et prenent la médaille d’argent du 4X100m haie.

L’Ethiopien Kenenisa Bekele glane lui aussi deux médailles d’or sur longues distances en 500M et 1000M, Deresse Mekonnen gagne une médaille d’argent en 1500 m et Tsegay Kebede prend la 3° place synonyme de médaille de bronze au Marathon.
Les femmes ne sont pas en reste Meselech Melkamu et Wude Ayalew signent respectivement le 2° et 3° temps du 10 000m, Meseret Defar médaille de bronze du 5000m et Aselefech Mergia est 3° du marathon.
Éblouissante performance de la Jamaïque qui ne laisse que des miettes à la concurrence, 7 médailles d’or, 4 d’argent et 4 de bronze ce qui correspond au 2° rang mondial. L’Ethiopie se place 7° avec 2 médailles d’or pour 8 médailles en tout.
Pour comparaison la France finit 20° avec 0 médailles d’or.
Alors qu’est ce qui fait de la Jamaïque et de l’Ethiopie les meilleurs du monde dans la course à pieds, deux pays à la situation économiques difficiles qui ne possèdent pas forcément les structures qu’ont par exemple les américains.
Nous ne voyons qu’une chose en dehors du travail, de l’abnégation, et du génie : la foi en Jah….


22 août 2009

Spraggy "Sunshine Country"

Spraggy "Sunshine country" :

Le nouvel album de SPRAGGY "Sunshine Country" est produit par le label Believe Digital et distribué par Iwelcom.
Un très bon album de roots reggae du natif de la dominique, très peace.
Les voix ont été enregistrées et mixées à Paris au 129H Studio par Nicolas Sélambin et Jah Tool. Le mastering a été réalisé par Manu Genius et Marc Baronner pour Not Easy At All Productions à Amsterdam. Originaire de l'île de la Dominique, Spraggy vit aujourd'hui en France. Spraggy s'estentouré de bons musiciens avec la basse de Ras Jumbo (Tiken Jah Fakoly) et le batterie de Charles Laubé (Alpha Blondy).


Du bon roots reggae en perspective, avec "a good man" :
, "forward to Africa", "Hail the king" :
, "Seek Jah love", "Sunshine country"...


  1. Hail The King
  2. Bingui Man A Come
  3. Sunshine Country
  4. Living In The City
  5. Them Fighting War
  6. Forward To Africa
  7. A Good Man
  8. Seek Jah Love
  9. I Wanna Be Free

Clip de Spraggy "Hail the King":


20 août 2009

Tarrus Riley "Contagious"


Tarrus Riley "Contagious" :

Le nouvel album de Tarrus Riley "Contagious" sortira le 31 aout 2009 chez VP records et il vaut largement le détour. Pas moins de 18 titres pour ce qui constitue le 3° album de Tarrus et fait suite à "Parables".
Un reggae qui apporte sa fraicheur et transmet sa positive vibe par ses mélodies et la voix de ténor lyrique de tarrus, avec de thèmes variés, des love song à lyrics plus conscious comme sur le titre "let peace reign", ou "living the life of a gun".
Avec des invités tel Etana ou Vybz Kartel sous la houlette du grand Dean Fraser qui avait déjà participé à l'album "Parables".
"I Sight" :un chant où Tarrus chante sa foix rasta en disant qu'elle lui donne tous ce qu'il a besoin, "love is contagious", "Human Nature", "Start a new":qui est une prière en direction des femmes qui subissent des abus au sein de leurs familles, "don't judge","Soul Mate": "why so much wickedness" :, et l'efficace "good girl gone bad girl" en featuring avec Konshens,
"Pourquoi tant de méchanceté ?" ça je crois qu'on le saura jamais...
Chaque chanson est habilement agencé et l'évolution de l'album est minutieusement organisé.


  1. living the life of a gun
  2. I sight
  3. Love's contagious
  4. HUman nature (Michael Jackson tribute)
  5. Soul hate
  6. Superman
  7. Youg heart
  8. Start a new
  9. S-craving
  10. Why so much wickedness
  11. Let peace reign featuring Duane Stephenson & Etana
  12. Don't judge
  13. King Selassie H.I.M
  14. Stop watch
  15. Herbs promotion featuring Vybz Kartel & Demarco
  16. Good girl gone bad featuring Konshens
  17. Mankind
  18. It will come, a musician life story

Pour rappel Tarrus Riley est le fils du grand chanteur Jimmy Riley de taxi records (connu par son titre "Love & Devotion") et est né à New York sous le signe astrologique du taureau, ce qui lui vaudra son nom : "Tarrus".

07 août 2009

L'invasion de l'Ethiopie 1935

invasion de lethiopie jahnhoy
L'invasion de l'Ethiopie 1935 :







L’invasion de l’Ethiopie racontée par Haile Selassie, traduit par Marcel Griaule et publié par Jahnhoy.










« Il est curieux de constater que ceux là même qui devant les Nations ont
accusé l’Ethiopie de manquer d’unité ont de tout temps travaillé, sans succès
d’ailleurs, à la désagrégation de notre empire. » H.S.










L’Italie fasciste de Mussolini a tout tenté pour envahir l’Ethiopie en 1935, mais sans succès puisque l’Ethiopie reste la seule terre d’Afrique à avoir réussi à repousser l’envahisseur européen sans être colonisée. En effet même si la présence italienne dura quelques années, 6 exactement, et que les troupes de Mussolini ont proclamé Victor Emmanuel III empereur d’Ethiopie, ce qui entraina l’exil d’Hailé Sélassié, l’Italie ne put jamais être maîtresse de l’Ethiopie, et de ses hommes valeureux. Jamais l’Italie même au plus fort de l’occupation n’a réussi à mettre totalement l’Ethiopie sous son contrôle, il restait dans chaque région des combattants insoumis, et par la grâce de Jah et la volonté intraitable d’Hailé Sélassié l’Ethiopie chassa l’envahisseur italien grâce à l’aide de l’Angleterre et de la France. Mais n’y voyons aucune amitié spéciale de la part des Etats Européens qui, plus que pour aider l’Ethiopie, ont engagé une guerre contre l’Italie fasciste quand celle-ci a attaqué les Alliés. Certes l’Angleterre, et un peu la France ont libéré L’Ethiopie mais on est en droit de se demander ce qui se serait passé si l’Italie n’avaient pas attaqué les alliés. En 1941 Hailé Sélassié repris son trône.

Ce récit nous est livré par jahnhoy qui publie ce livre « l’invasion de l’Ethiopie 1935 » raconté par Hailé Sélassié lui-même et traduit par l’ethnologue de terrain Marcel Griaule. Marcel Griaule a passé plusieurs mois en Abyssinie en 1928 et a appris l’amharique et le guèze. C’est là sa première mission de terrain, il sera reçu par le négus le 4 février 1933 à Djibouti.
Marcel Griaule soutient Hailé Sélassié contre l’invasion des fascistes Italiens, et rédige un discours d’Hailé Sélassié à la S.D.N.(société des Nations Unies) et ses mémoires, il était son accompagnateur.






Il fut expert de la délégation Ethiopienne et écrivit Le livre « La peau de l’ours » qui va être placé sur la « liste Otto ». (Liste fasciste Ouvrages retirés de la vente par les éditeurs ou interdits par les autorités allemandes)
Marcel Griaule a bénéficié de funérailles traditionnelles africaines selon les coutumes Dogon.






Avant de rendre hommage à l’action d’Hailé Sélassié, et à « son peuple de lions », nous pouvons nous attarder un peu sur Marcel Griaule qui tout au long de sa vie prit la défense de l'Afrique, et de ses mythologies, contre le colonialisme et l'impérialisme des Européens. Il fit preuve d’un engagement antifasciste infaillible notamment contre l'agression italienne en Éthiopie.













Hailé Sélassié Negusa Negast :







L’Ethiopie incarne le génie politique Africain par sa longue et brillante histoire, Tafari Makonnen a pris le nom d’Hailé Sélassié Ier quand il a été couronné « Negusa Negast », empereur et roi des rois. Il donne à l’Ethiopie sa première constitution en 1931.









La guerre en Ethiopie à partir de 1935 est annonciatrice de la seconde guerre mondiale. Elle stigmatise l’hypocrisie Européenne qui laissa un pays, l’Italie, membre de la S.D.N. (société des Nations Unies) attaquer un autre pays membre : l’Ethiopie.








En effet le 28 juin, Hailé Sélassié lance un appel à la sécurité collective depuis la tribune de la S.D.N. à Genève. Un appel ignoré, les sanctions contre l’Italie ont été levées. La S.D.N. qui a pour vocation de maintenir la paix entre ses membres, fut pour la première fois mise à l’épreuve.








Ce livre traite du début de la guerre jusqu’au discours d’Hailé Sélassié à la S.D.N. Les raisons Italiennes pour faire la guerre à l’Ethiopie étaient de fournir un empire colonial à l’Italie.

Etude linéaire du livre « l’invasion de l’Ethiopie 1935 » par chapitre :
Ceci est le récit d’un conflit injuste réglé de manière le plus pacifique possible par l’Ethiopie.












  • Chapitre 1 : l’ancienne politique Ethiopienne :














Le livre commence par rendre compte du travail de Ménélik 2 qui fit connaitre un essor économique, culturel, politique et diplomatique à l’Ethiopie, ce qui pour une civilisation vieille de 25 siècles constitue un effort d’adaptation à la modernité et à une volonté de développement.

menelik 2









Menelik 2 souhaitait « que la paix coule à flots et que chacun y boive ».











Ménélik 2 avait déjà repoussé les tentatives d’intrusions des troupes Italiennes à Adwa en 1896.
Il tomba malade et nous quitta, laissant le pays dans un élan de développement certain.











« Ménélik avant de mourir avait pu voir que l’essentiel des réformes était un
fait accompli ». H.S.











Lidj Yassou assura l’inter-règne mais sa propension à l’Islam inquiéta fortement le peuple.
Ce fut alors la fille de Ménélik 2, Zaouditou, qui fut proclamée reine, Ras Tafari hérita ainsi du trône. Il continua l’œuvre de Ménélik 2.
Hailé Sélassié abolit l’esclavage en Ethiopie, mais il est difficile d’éradiquer un fléau millénaire en 10 ans.










L’Italie se servit largement de cet état de cause pour justifier son attaque.










En 1924, l’Italie accueille Hailé Sélassié , et laisse une bonne impression au souverain Ethiopien et à sa délégation. On peut d’ailleurs retrouver des photos d’Hailé Sélassié en compagnie des dirigeants Italiens lors de sa venue en Europe.



















  • Chapitre 2 : La politique Italienne en Ethiopie :











Ce chapitre met en évidence l’Invasion progressive et sournoise de l’Ethiopie par l’Italie.
Les Italiens se lient avec le Ras Gouksa, gouverneur du Baguemdeur, et lancent une propagande contre Hailé Sélassié en affirmant que le chef du pays était Gouksa. Ras Goukas était lié au Ras Haylou, qui agit comme un traitre envers son pays l’Ethiopie. Avec l’aide des Italiens ils cherchèrent à soulever le pays contre Hailé Sélassié.








Gouksa mourut sur le front de bataille alors qu’il attaquait les paysans du Wollo. La première tactique Italienne fut réduite à néant en 24 h par les résistants Ethiopiens. L’Italie répondit en transformant en consulat toutes les agences commerciales qu’elle avait installées en Ethiopie afin de se livrer à une grande propagande contre les intérêts de l’Ethiopie.











On se dirigea alors vers une intensification progressive de l’invasion Italienne.










Fin 1934, l’Italie commença à mitrailler les Ethiopiens avec leurs tanks et leurs avions.
La réponse Ethiopienne fut pacifique puisque le pays s’en tient à son pacte de non agression contracté auprès des Nations Unies, et à préconiser une solution pacifique à cette agression Italienne en plein territoire Ethiopien.
L’Ethiopie accepte le plan du comité des 5 et offre le vaste territoire de l’Ogaden.











Hailé Sélassié précise que son peuple ne connaissait pas la propagande, que ce mot n’existe même pas dans la langue Ahmarique.
Plusieurs bataillons Ethiopiens comprenant chacun 950 hommes se placèrent alors au centre du pays. Quand L’Italie dépassa le Mareb cela devint pour l’Ethiopie une nécessité de se défendre.




















  • Chapitre 3 : La déclaration de guerre :




















« L’armée Italienne dans les premiers temps, ne rencontra que des paysans
désarmés, des femmes, des enfants, des vieillards et des prêtres. » H.S.











Dans ce chapitre Hailé Sélassié nous livre la tactique Ethiopienne face à l’invasion Italienne.
Un appel à la mobilisation des Ethiopiens armés est lancé, près d’un tiers des hommes sont appelés.










La tactique était simple : mener la guérilla contre l’armée Italienne et se retirer dès que cette dernière gagnait du terrain.










Le but était d’économiser les hommes, et d’avoir moins de pertes humaines. Fatiguer l’ennemi et fuir pour éviter les pertes et gagner du temps. L’armée Ethiopienne beaucoup moins armée n’aurait pas survécu aux attaques italiennes. Reculer afin d’attendre la saison des pluies de 1936 , ce qui aurait causé des problèmes aux Italiens.











Aviations, chars d’assauts, jet de baril d’ypérite en pluie par l’aviation, les moyens employés par l’Italie étaient disproportionnés aux vues du faible armement Ethiopien.










Revenons sur l’ypérite : Ce gaz autrement appelé gaz moutarde est un composé chimique liquide incolore et inodore qui provoque sur la peau malheureusement exposée des cloques. Il a été particulièrement utilisé comme arme chimique pendant la Première Guerre mondiale. Il attaque également les yeux et les poumons. Et rend les victimes aveugles. Ce gaz contamine tout ce qu’il touche : les sols, les plantes : rendant l’alimentation empoisonnée.










L’utilisation de ce gaz par l’armée Italienne Fasciste fut une surprise pour les Ethiopiens, on imagine alors quelles furent leurs réactions devant une arme aussi sournoise.











Le Ras Seyoum, réputé pour sa bravoure quitta le champ de bataille d’Adoua les larmes aux yeux, difficile pour les Ethiopiens d’abandonner leur terre aux fascistes, l’armée Italienne occupait facilement les terrains qu’elle convoitait, ne rencontrant que des familles et des paysans désarmés.




















  • Chapitre 4 : L’aviation Italienne au début de la guerre










Ce chapitre résume les attaques de l’aviation Italienne qui survolait les régions peuplés de civils et lâchait des bombes, visant la population et cherchant à atteindre le gouvernement Ethiopien, ce qui eut pour effet la destruction et la mort de nombreux innocents.









L’aviation volait haut dans le ciel, hors d’atteinte des balles, laissant les Ethiopiens sans moyens de défense face à cet armement moderne. Seule la dispersion des Ethiopiens qui se cachaient dès qu’ils voyaient les avions ennemis fut d’une efficacité redoutable, ne laissant que peu de cibles aux avions, mais rendant les déplacements difficiles.






Les hommes, femmes et enfants ainsi que les religieux qui s’étaient réfugiés dans les églises furent anéantis lors de l’attaque des avions sur ces lieux sacrés.






Destruction des lieux de cultes et de la science Ethiopienne millénaire, car chaque église contenait une bibliothèque avec des manuscrits anciens en langue Guèze, et des peintures qui ornaient les édifices.






On assista également au pillage par les Italiens et les Français des documents anciens qui sont le plus souvent exposés dans les musées en Europe.









« Il est une chose impossible à reconstruire, c’est l’estime à jamais brisée
qu’on aurait put avoir pour un ennemi loyal. »H.S.













  • Chapitre 5 : L’aviation et les gaz :







La résistance Ethiopienne fut si grande, les hommes s’habituaient vite aux attaques des bombes lâchés par l’aviation, se cachant derrière les arbres ou les rochers, se dispersant rapidement, et créant même des leurres pour l’ennemi : des fausses armées de mannequins Ethiopiens ainsi que des avions en cotonnade furent bombardés. L’Italie passa au niveau supérieur : l’attaque par le gaz d’Ypérite.







Dans un village complètement rasé par les bombes, seul survécu un nouveau-né.






Ce gaz attaquait tout être vivant, et toutes formes de vie qui étaient touchées. Sans les moyens techniques nécessaires l’Ethiopie se trouva dans une position inexorablement difficile. Ce qui fit dire aux Ethiopiens qu’ils sont revenus de l’enfer, l’Italie était à leurs yeux une armée de démons. Les blessés étaient également tués sans aucun sentiment humain, alors que les Ethiopiens enterraient dignement les morts Italiens. Une grande démoralisation gagna alors le peuple Ethiopien. Les mots ne suffisent pas ici pour décrire les ravages causés par une telle guerre.











  • Chapitre 6 : La victoire du ras Kassa :








La tactique était d’attirer les Italiens le plus loin possible de leurs bases implantées en territoire Ethiopien. De simples hommes venaient à bout de tanks, les encerclant, se couchant à même le sol dans l’angle mort des tirs des tanks puis sautant dessus et tirant à bout portant, certain sont venus à bout de ces machines de guerres avec leurs seuls sabres.




  • Chapitre 7 : La bataille du Tembien :


Les Ethiopiens cherchaient le corps à corps car leurs armes contrairement à celles des Italiens ne permettaient pas de toucher l’ennemi de loin.


La propagande Italienne fut grande et fit état de massacres de camps par des Ethiopiens dont les familles avaient été massacrées lâchement dans le jet de gaz et de bombes.


Mais ces cas furent rares au dire du Ras Kassa et de l’empereur Hailé Sélassié et furent punis.


Ces travailleurs Italiens construisaient routes et ponts afin de faire circuler leurs tanks et leurs armées, et ils étaient protégés.
Des victoires Ethiopiennes firent reculer les Italiens telle la victoire d’Abbyyaddi et celle d’Erba Ouayni.


Les avions Italiens étaient alors absents et le meilleur armement Italien ne fut d’aucun secours face à la fougue des Ethiopiens.


Le gain fut d’armes, de munitions, de tentes, de fusils, ainsi que de téléphones.


Chaque arme incarnait un Ethiopien de plus qui se dressait contre l’ennemi.



Ces victoires redonnèrent le moral aux troupes Ethiopiennes mais la réponse des Italiens fut radicale.



Un grand bombardement par l’aviation fut suivi d’un jet continu de gaz.


Hommes, bétails et végétations furent anéantis et empoissonnés, après plusieurs jours d’un tel acharnement les Italiens descendaient aux sols pour massacrer les quelques survivants blessés.



Aucun Italien ne fut touché durant ces opérations car les Ethiopiens ne possédaient pas d’armement capable d’attaquer ces avions qui volaient haut, bombardant et gazant les populations sans pitié.



L’armée éthiopienne était impuissante face à un tel armement, et comme le signale sa majesté Hailé Sélassié :



« on ne tue pas le brouillard ».








  • Chapitre 8 : La bataille de May-Tchaw :



« Zarraf, zarraf, criaient les hommes, nous sommes les soldats de l’empereur !
Nous sommes tes fidèles ! » H.S.




Ce chapitre met en scène la victoire Ethiopienne dans la bataille de May-Tchaw, alors que manger et boire était dangereux au vue de la contamination des sols, des cours d’eaux et des végétaux par les gaz Italiens, les Ethiopiens sont alors rentrés dans une période de jeune forcé.






Quand les Italiens perdaient un combat, ils bombardaient de gaz les valeureux bataillons Ethiopiens, ce qui amena les ras Kassa, Seyoum, Ymrou, et le dedjaz Ayyaléo à se replier malgré 4 victoires sur l’ennemi.



A arme inégales les Italiens gagnaient sans combattre et le moral des troupes Ethiopiennes était naturellement instable, ce qui emmena une vive réaction Ethiopienne.


Alors que les Italiens étaient installés dans la vallée de may-Tchao, les troupes Ethiopiennes se mirent à attaquer, au lever du soleil et ce malgré les fortifications du camp Italien, ce fut une victoire Ethiopienne. Les soldats revenaient à l’empereur avec leur butin de guerre en récitant leur Foukara, poésie de guerre.



La réaction Italienne fut d’envoyer leurs avions de bombardement et de gaz, mais seule la nuit et la longue période de jeune imposé fit reculer les bataillons de sa majesté qui se replièrent dans une colline d’où on pouvait voir l’ensemble de la plaine. Les avions Italiens au 2° jour de la bataille bombardèrent et gazèrent les buissons où s’était dissimulée l’armée de l’empereur durant la journée entière.







  • Chapitre 9 : le massacre du lac Achangui :




Les bataillons Ethiopiens furent alors bombardés et gazés sans arrêt dans le 3° jour de cette bataille.



Déjà fortement sous alimenté, le camp de retranchement éthiopien, les femmes y préparaient la nourriture, fut ainsi détruit laissant l’armée dans une situation des plus ardues.





Seule la nuit permettait les déplacements des soldats de sa majesté et le jour était des plus difficiles, car il laissait ces valeureux soldats sous la menace de l’aviation Italienne. Les hommes se mirent à détester le soleil qui les obligeait à se cacher toute la journée durant, et à se déplacer la nuit par à coup.




Les italiens lancèrent à ce moment une campagne de propagande, à partir de tracts que les avions dispersaient dans la vallée.



Ces tracts indiquaient aux Ethiopiens qu’ils pouvaient marcher le jour et qu’ils ne seraient pas attaqués, une promesse Italienne qui ne fut pas tenue.





La journée durant les Ethiopiens marchèrent de jour pour la première fois depuis bien longtemps, à travers un paysage sans abris.





Et malgré les crieurs Ethiopiens qui prévenaient les hommes de n’accorder aucune confiance en l’armée Italienne, les troupes se déplacèrent de jour, terriblement usées par ces combats, vers le lac Achangui.





40 avions Italiens sont alors apparus dans le ciel, et ont provoqué le plus grand massacre de cette déjà bien horrible guerre, hommes femmes enfants et bétails furent massacrés par les bombes et le gaz. Pour finir les avions Italiens empoissonnèrent le lac d’Achangui laissant derrière eux un amas de cadavres.






  • Chapitre 10 : La retraite d’Addis Abeba :




Il fallait après ce massacre remobiliser des troupes, Hailé Sélassié qui dans un premier temps avait fait appel aux seuls hommes armés de son pays reforma ses effectifs à partir des nombreux hommes restés dans les campagnes.




Les troupes recommencèrent à se déplacer la nuit, quand la lumière de la lune le permettait. L’inconvénient de ces déplacements nocturnes était qu’ils étaient plus courts et plus laborieux que les déplacements en plein jour de l’armée Italienne.



De plus L’Italie continua sa propagande, ce qui constituait pour des fascistes une arme redoutable. Ils lancèrent de leurs avions des tracts disant qu’Hailé Sélassié était mort et son armée disparue.




Cela eut pour effet d’accroître le nombre de déserteurs. Les populations restées dans les villages empêchaient la fuite de ces hommes et les renvoyaient dans les rangs de l’armée comme l’avait indiqué l’empereur désormais posté à Dessié. Ce qui empêcha la formation de pillards comme c’est le cas dans toutes les guerres.




La confusion entre les déserteurs les fuyards et les paysans régnait, ceux qui quittaient le front disaient à tous que l’empereur était vivant. Ce qui au début provoqua des frictions se transforma en espoir quand le nombre d’arrivants fut si grand et que chacun disait à l’unisson que l’empereur était vivant et toujours au front.





La retraite des troupes dans une région non touchée par la guerre permit à l’armée de se reconstituer, pour arriver après 3 semaines de marche à Addis Abeba.





  • Chapitre 11 : le départ d’Addis Abeba :



« Puisque notre empereur est sauvé, l’Ethiopie elle aussi est sauvée » H.S.






Dans ce long périple de May tchao à Addis Abeba, la population acclamait l’armée reconstituée et retrouvait espoir quand elle voyait qu’Hailé Sélassié était vivant, beaucoup ayant cru à la propagande de l’armée Italienne.








La décision fut prise de prendre contact avec la société des nations Unies pour dévoiler au monde ce qui se passait en Ethiopie et pour prendre appui auprès des nations amies afin de sauver l’Ethiopie de l’invasion cruelle, barbare et injustifiée des Fascistes Italiens.








Le Conseil Ethiopien chargea une délégation d’une mission particulière : aller présenter le cas de l’Ethiopie à la société des Nations dont l’Ethiopie fait partie depuis 1923.








La S.D.N. avait condamné l'Italie dès le début de la guerre le 5 octobre 1935, et a demandé des sanctions économiques contre l’Italie. La France et à l'Angleterre devaient les faire appliquer. Des mesures tièdes qui n’empêchèrent en rien la détermination de l’Italie de créer l'«Africa Orientale Italiana».


Cette délégation était composée de sa majesté Impériale Hailé Sélassié et de ses proches collaborateurs, il s’agit du ministre des affaires étrangères le blatenguéta Heyrou, du ministre de la plume Teezaz Haylé et du valeureux conseiller le Ras Kassa.
La consigne pour ceux qui restaient en Ethiopie était de n’opposer aucune résistance à l’Italie afin d’éviter de plus amples tueries d’innocents et de civils.



L’autorité du pays fut placée dans les mains du président du sénat Walda Taddik à Goré.





  • Chapitre 12 : Vers l’Europe :





« L’Ethiopie a le droit de choisir la route ou le sentier qui convient à ses
pieds nus. »H.S.



La délégation Ethiopienne qui avait à sa tête Hailé Sélassié prit le bateau Anglais « Enterprise » qui les amenèrent dans un premier temps à Jérusalem où elle fut accueillie par les Israélites et les Palestiniens au son de l’hymne éthiopien. Elle se rendit ensuite à Bath en Angleterre, résidence d’Hailé Sélassié pendant cet exil.





  • Chapitre 13 : discours prononcée par le négus à l’assemblée de la S.D.N. :


Le 30 juin 1936 Hailé Sélassié prononça un discours à la S.D.N. :




Le 30 juin 1936 Hailé Sélassié prononça un discours à la S.D.N. :




Dans ce discours, Hailé Sélassié en tant que représentant du peuple Ethiopien vient réclamer la justice du à son peuple.

Il relate les évènements qui ont eut lieu en Ethiopie, les jets de gaz et signalent que l’Italie n’a pas attaqué que des soldats mais a aussi prit pour cibles des civils.



Il rappelle le traité d’amitié conclu avec l’Italie en 1926, et signale que Rome avait prévu l’invasion depuis longtemps.




Il rappelle les violations faites à l’Ethiopie, à la S.D.N., et aux pactes les unissant.




Il rappelle que dans un premier temps il a demandé à l’armée Ethiopienne de reculer, Hailé Sélassié ne déclara la guerre à l’Italie quand celle-ci continua son avancée dans le pays.




Hailé Sélassié a refusé tout avantage que souhaitait lui offrir l’Italie afin qu’il laisse son pays au main de l’ennemi.




Hailé Sélassié remet en question la S.D.N. dont la défense de l’Ethiopie fut pendant quelques années seulement de façade.




Remettant en cause l’utilité de la S.D.N. ainsi que sa neutralité, même l’assistance financière fut refusé à l’Ethiopie.




Hailé Sélassié demande au 52 nations qui ont signé le pacte de la S.D.N. a l’appliquer.




L’histoire ne s’arrête pas là et pour connaitre la suite de ce conflit et comment l’Ethiopie fut libéré on peux se pencher sur l’ouvrage « l’histoire de l’Ethiopie, l’œuvre du temps » par Paul B. Heinze publié par « les nouvelles d’Addis » Comme le signale ce livre :



« Aucune région d’Ethiopie ne fut entièrement sous le contrôle Italien, la
résistance se manifestait dans tout le pays (…) Les patriotes connus sous le nom
d’arbagnotch devinrent légendaires pendant l’occupation Italienne et le sont
restés depuis. »


En effet les régions du nord de l’Ethiopie , la vallée du Rift, du Minjar au sud du Wallo, la région d’Ankober-Termaber, le nord du Choa, l’est de Godjam, le Bitchena, le Mont Tchoké, le Wollo occidental, le Begember oriental et le Semién restèrent sous le contrôle des résistants Ethiopiens.



Haile Selassie connut l’exil pendant 5 ans, il vécut à Bath en Angleterre du 5 mai 1936 au 5 mai 1941.



Grâce à une reconquête rapide du pays avec l'aide des Britanniques et des Français (emmenés par le commandant Monnier), Hailé Sélassié entreprend la libération de son pays et recouvre une totale souveraineté sur l'Empire.



Il reprit sa politique de modernisation et de développement. Après avoir rallié les Éthiopiens réfugiés au Kenya et au Soudan, il vient à Khartoum en juillet 1940 (l’Italie vient de déclarer la guerre aux Alliés) et assure la liaison entre ses troupes et l’armée anglaise .




Le 5 mai 1941, il fait une entrée triomphale dans sa capitale libérée par les brigades anglo-indiennes avec l’appui des Forces françaises libres.


La lutte du lion de Juda constitue un exemple à travers l’histoire de lutte et de non soumission à l’invasion européenne. L’exemple d’Hailé Sélassié est flagrant et devrait inspirer les chefs d’états et toute personne soumises à des menaces, des invasions et à tout traitement inhumain. Dans ce conflit Hailé Sélassié fut toujours guidé par sa foi chrétienne.



Il semble important de le rappeler.





Pour se procurer cet ouvrage, vous pouvez cliquer sur la couverture ci dessous :

jahnhoy

reggae sun ska


le Reggae Sun Ska Festival pour une 12ème édition, qui a lieu ce soir et demain vendredi 7 et samedi 8 Août à Cissac Médoc

01 août 2009

Midnite Rastar Collaboration " Supplication to H.I.M."


Midnite Rastar Collaboration " Supplication to H.I.M." :



Sorti en 2008 chez Rastar Records " Supplication to H.I.M." fait suite à l'album "a better world Rasta".

Arrangements de Vaughn Benjamin, de Jahronie et de Dean Fishback. Distribué en France par Jahnhoy.






  1. A Good Word
  2. Jah is teh Giver
  3. All and All in Order
  4. Make It in Time
  5. Vain Imagination
  6. Guide I Ababa
  7. Supplication to H.I.M.
  8. Healing Zion Place
  9. Brighter Meditation
  10. New Social Order
  11. Youth and Youths
  12. Keeping a Livity
  13. Zacharia


13 excellents titres de reggae spirituel pour la libération de l'âme par la médiation Rasta. Un classique avec une pochette d'album mérifique un peu à la manière d'un Dali Rasta. L'album commence avec " a good word" un titre où seule la voix de Benjamin Vaughn se pose sur la guitare acoustique, puis arrive "Jah is the giver" :Jah est celui qui donne, celui qui a le pouvoir d'avoir la faveur de donner. On retiendra aussi le sublime "Make it in time":fait le dans les temps, ainsi que "vain imagination", "Guide I Ababa", "Healing Zion place" et le titre "Supplication to H.IM." qui est un nyahbinghi.


Une grande sérénité se dégage de cet album, Midnite nous emmene encore une fois dans sa vibe unique de rédemption.




Les lyrics de Banjamin Vaughn s'associent parfaitement à la musique des îles Vierges, ce reggae si particulier.

Rechercher dans Roots and Culture

Education is the key