Fela Ransome Kuti, président de la république de "Kalakuta" un état dans l’état du Nigeria, créateur et éternel ambassadeur de l’afro beat, est mort le 2 août 1997, nous fêtons donc le 10° anniversaire de la disparition du " black president" .
Fela Ransome Kuti est né à Abeokuta au Nigeria en 1938 sous le nom de Ransome Kuti. Il est un Egba de la tribu yorouba. Son père, le pasteur Ransome Kuti, lui a appris le piano. Sa mère Funmilayo Ransome Kuti, était une femme très engagé. "I.t.t." :
Il s'est expatrier à Londres en 1958 pour étudier la médecine sous l’impulsion familiale et comme l’avait fait ses deux frères, mais Fela préféra "l’école trinité de musique". Il y resta 5 ans, se maria avec Remilekun Taylor, une jeune métisse nigériano-américaine, ils eurent 3 enfants. A Londres Il jouait avec les " koolas lobitos ", un groupe de musicien Nigérian.
Fela retourna à Lagos en 1963, soit trois années après l'indépendance.
en 1969, alors que la guerre du Biafra fait rage, Fela part avec son groupe "Koolas Lobitos" aux Etats-Unis et c’est à Los Angeles que Fela renomme le groupe : Fela Ransome Kuti and Nigeria 70 : c’est ainsi qu’il développe un nouveau style de musique l’afro beat.. Et c’est par le biais de la rencontre avec Sandra Isodore qu’il se familiarise avec la philosophie des black panthers, et des écrits de Malcom X, de Eldrige Cleaver et de Kwame N'Krumah.
De retour en Afrique, il change à nouveau de nom de groupe pour Fela Ransome Kuti et Africa 70 et choisit de chanter en anglais "Pidgin" plutôt qu'en yorouba.
Il enflamme Lagos avec ce détonnant mélange de jazz, de funk et de musique traditionnelle. Devant ce succès Fela ouvre un club dans l’hôtel Empire : l’Afro-shine.
En 1947, il fait bâtir une clôture autour de sa maison et déclare cet espace comme indépendant : un état dans l’état : la "république Kalakuta".
Ce qui lui valut d’être emprisonné, et battu plusieurs fois.
Il change alors son nom pour Fela Anikulapo Kuti. Anikulapo : "celui qui porte la mort dans sa gibecière" et Kuti : "qui ne peut être tué par la main de l'homme". "Zombie": est un titre qui a été écrit contre les militaires et est devenu très populaire en Afrique. Mais lorsqu’il chanta cette chanson lors du "festival des arts noirs et de la culture" à Lagos en 1977 qu’il boycotta pour organiser des concerts gratuits : plus de mille militaires ont brûler la maison de Fela, ont frappé tous les occupants, la mère de Fela est morte à l’age de 78 ans dans l’attaque. La "République Kalakuta" fut détruite et même le club de Fela le Shrine fut détruit. Fela raconte ses évènements dans "unknow soldiars". Car il porta plainte mais les autorités ont répliqués que c’étaient des soldats inconnus.
Fela, pour fêter l’anniversaire de la destruction de la république "Kalakuta" s’est mariait aux 27 femmes membres de son groupe lors d’une même cérémonie. Toutes ses femmes, la plupart chanteuses et danseuses d’Africa 70 ont prit le nom d’Anikulapo Kuti.
Fela, après le mariage chanta dans un stade à Accra au Ghana, et quand Fela joua "Zombie", une émeute éclata. Le groupe fut arrêté et interdit de rejouer au ghana.
C’est à Ijeka qu’est rené le Kalakuta.
Fela se présente alors aux élections de 1979, avec son partie "le mouvement du peuple" "m.o.p." mais sa candidature fut refusé. Il recommença pour les élections de 1983 mais la police l’empêcha, l’emprisonna sous les coups pour possession de cannabis et ont interdit son partie en 1981. Le roi de l’afro beat est de nouveau arrêté à l’aéroport de Lagos pour exportation illégale de devises (accusation complètement erroné !) et fut condamné à 5 ans de prison mais n’y passa qu’un an et 8 mois, libéré qu’il fut lors du changement de régime au Nigeria. Le juge qui l’avait fait emprisonné fut radié de sa fonction.
Dès sa libération, Fela fit alors des tournées mondiales toujours accompagnées par 80 personnes sous le nom d’Egypt 80.
Il mourut du sida en Août 1997 et des funérailles nationales furent organisé et regroupèrent un million de Lagossien venu rendre hommage au "black president".
Fela Anikulapo Kuti and Africa 70, "no agreement":
Fela dénonça sans cesse les magouilles du néo colonialisme et du gouvernement Nigérian devenu un des premiers pays exportateurs de pétrole pendant que les ghettos se font de plus en plus nombreux autour de Lagos. Fela a toujours décrit ce qu’il voyait autour de lui et les autorités l’ont pourchassé jusqu’à sa mort, torturé en prison, par cette armée de zombie.
Fela Ransome Kuti est né à Abeokuta au Nigeria en 1938 sous le nom de Ransome Kuti. Il est un Egba de la tribu yorouba. Son père, le pasteur Ransome Kuti, lui a appris le piano. Sa mère Funmilayo Ransome Kuti, était une femme très engagé. "I.t.t." :
Il s'est expatrier à Londres en 1958 pour étudier la médecine sous l’impulsion familiale et comme l’avait fait ses deux frères, mais Fela préféra "l’école trinité de musique". Il y resta 5 ans, se maria avec Remilekun Taylor, une jeune métisse nigériano-américaine, ils eurent 3 enfants. A Londres Il jouait avec les " koolas lobitos ", un groupe de musicien Nigérian.
Fela retourna à Lagos en 1963, soit trois années après l'indépendance.
en 1969, alors que la guerre du Biafra fait rage, Fela part avec son groupe "Koolas Lobitos" aux Etats-Unis et c’est à Los Angeles que Fela renomme le groupe : Fela Ransome Kuti and Nigeria 70 : c’est ainsi qu’il développe un nouveau style de musique l’afro beat.. Et c’est par le biais de la rencontre avec Sandra Isodore qu’il se familiarise avec la philosophie des black panthers, et des écrits de Malcom X, de Eldrige Cleaver et de Kwame N'Krumah.
De retour en Afrique, il change à nouveau de nom de groupe pour Fela Ransome Kuti et Africa 70 et choisit de chanter en anglais "Pidgin" plutôt qu'en yorouba.
Il enflamme Lagos avec ce détonnant mélange de jazz, de funk et de musique traditionnelle. Devant ce succès Fela ouvre un club dans l’hôtel Empire : l’Afro-shine.
En 1947, il fait bâtir une clôture autour de sa maison et déclare cet espace comme indépendant : un état dans l’état : la "république Kalakuta".
Ce qui lui valut d’être emprisonné, et battu plusieurs fois.
Il change alors son nom pour Fela Anikulapo Kuti. Anikulapo : "celui qui porte la mort dans sa gibecière" et Kuti : "qui ne peut être tué par la main de l'homme". "Zombie": est un titre qui a été écrit contre les militaires et est devenu très populaire en Afrique. Mais lorsqu’il chanta cette chanson lors du "festival des arts noirs et de la culture" à Lagos en 1977 qu’il boycotta pour organiser des concerts gratuits : plus de mille militaires ont brûler la maison de Fela, ont frappé tous les occupants, la mère de Fela est morte à l’age de 78 ans dans l’attaque. La "République Kalakuta" fut détruite et même le club de Fela le Shrine fut détruit. Fela raconte ses évènements dans "unknow soldiars". Car il porta plainte mais les autorités ont répliqués que c’étaient des soldats inconnus.
Fela, pour fêter l’anniversaire de la destruction de la république "Kalakuta" s’est mariait aux 27 femmes membres de son groupe lors d’une même cérémonie. Toutes ses femmes, la plupart chanteuses et danseuses d’Africa 70 ont prit le nom d’Anikulapo Kuti.
Fela, après le mariage chanta dans un stade à Accra au Ghana, et quand Fela joua "Zombie", une émeute éclata. Le groupe fut arrêté et interdit de rejouer au ghana.
C’est à Ijeka qu’est rené le Kalakuta.
Fela se présente alors aux élections de 1979, avec son partie "le mouvement du peuple" "m.o.p." mais sa candidature fut refusé. Il recommença pour les élections de 1983 mais la police l’empêcha, l’emprisonna sous les coups pour possession de cannabis et ont interdit son partie en 1981. Le roi de l’afro beat est de nouveau arrêté à l’aéroport de Lagos pour exportation illégale de devises (accusation complètement erroné !) et fut condamné à 5 ans de prison mais n’y passa qu’un an et 8 mois, libéré qu’il fut lors du changement de régime au Nigeria. Le juge qui l’avait fait emprisonné fut radié de sa fonction.
Dès sa libération, Fela fit alors des tournées mondiales toujours accompagnées par 80 personnes sous le nom d’Egypt 80.
Il mourut du sida en Août 1997 et des funérailles nationales furent organisé et regroupèrent un million de Lagossien venu rendre hommage au "black president".
Fela Anikulapo Kuti and Africa 70, "no agreement":
Fela dénonça sans cesse les magouilles du néo colonialisme et du gouvernement Nigérian devenu un des premiers pays exportateurs de pétrole pendant que les ghettos se font de plus en plus nombreux autour de Lagos. Fela a toujours décrit ce qu’il voyait autour de lui et les autorités l’ont pourchassé jusqu’à sa mort, torturé en prison, par cette armée de zombie.
2 commentaires:
merci pour tout ça...
Quel talent ce Fela!
Guiom'
www.ibingisound.com
si tu apprécies Fela jette un oeil sur ce site alors: http://www.felaradioshrine.com/
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