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06 avril 2009

Pawolka "identité"



Pawolka " identité" :



Pawolka un groupe festif au groove sincère, a sorti son 3° album "identité", sorti fin 2008 sur le label Mosaic.

la troupe caraibéenne de Lyon, nous livre une musique afro-caraibéenne à travers 13 titres et une vibe positive contagieuse.

pawolka veut dire "la parole du Ka" : tambour des esclaves de la Caraibe.


On s'écoute "Jeux de fa" :



  1. Back to real
  2. Danse
  3. Chant du monde
  4. Oyé mi canto
  5. Jeux de fa
  6. Istwa sin jan
  7. Come on
  8. Si le temps
  9. Money
  10. Ka rapsodie
  11. Pyès tambou
  12. La flamme
  13. Afrikarayib



Après l'album "Wabe" en 1996 et "Ethiopik" en 2000, voici "identité".

Un groupe dont l'énergie scénique déborde même tout au long de l'album : afro-beat sous des accents de voix jazzy

Pawolka " back to real" :

Avec l'invitation sur l'album de Manu Dibango et Dédé St. Prix.

Pawolka existe depuis 1985, à la base du projet Djô et Moy, c'est à dire Joël Toussaint et Maurice Moyen.

A ce jour le groupe est composé de six musiciens venant de composé La Réunion, Guadeloupe, Madagascar, Martinique avec des textes en majorité français quand ce n'est pas créole



Pawolka , un groupe qui redonnerait joie et énergie à un mort vivant...

A noter Pawolka en concert au New Morning le jeudi 23 avril : A ne pas manquer !



26 mars 2009

Anthony Joseph and the SpasmBand


Anthony Joseph and the SpasmBand " Bird heard son " :

Un très bon opus qui nous vient tout droit de Naïve, Anthony Joseph et son Spasmband.

"Bird heard son" est sorti le 20 janvier 2009 et a été produit à Meudon (France) par Jean Paul Gonnod pour Heavenly Sweetness.

Un album à l'énergie contagieuse, un volcan rythmique.
Avec la présence de Keziah Jones dans le titre "Vero" où il fait les choeurs."blues for cousin Alvin", le bluesy"the Bamboo saxophone", heureusement ça se calme un peu avec " jungle", "bird head son" et "his hands","two inch rimbo" en écoute plus bas.

Car les rythmiques s'enchainent avec "cutless" , "Conductor of mystery"...
"rivers of mask" :

  1. Vero 6:14

  2. Blues For cousin Alvin 4:55

  3. The Bamboo Saxophone 3:29

  4. Jungle 12:04

  5. Bird Head Son 8:40

  6. Cutlass 6:21

  7. His Hands 5:19

  8. Two Inch Limbo 6:21

  9. Conductors of His Mystery 7:31

  10. River of Masks 4:51

  11. Robberman 3:28

  12. Dream on Corbeau Mountain 3:46

Un album 100 % free jazz , funk et Afro beat pour la musique et spoken world pour les paroles, l'ombre de Gill Scott Heron plane encore dans le coin là où la poésie incisive d'Anthony Joseph n'a aucun mal à claquer sur la guitare Jimmy Hendrixienne de Adrian Owusu et du saxophoniste Colin Webster dont les solos sont délirants car Anthony Joseph est un écrivain : poète et romancier.

Anthony Joseph and the SpasmBand "Two inch Rimbo" :


Né à trinidad mais vivant en Angletterre depuis 1989, il a publié :
  • Desafinado en 1994,

  • Teragaton en 1997

  • Les Origines africaines des ovnis en 2006

Il a été choisi En 2004, par le Conseil des arts Anglais comme l'un des 50 écrivains Africains et asiatiques qui ont fait d'importantes contributions à la littérature britannique contemporaine.

Chez Anthony Joseph musique et littérature sont infiniment lié, L'album est publié parallèlement à un nouveau recueil de poésie du même nom que l'album : "Bird Head Son" (Bird Head est le surnom du père d'Anthony Joseph.)



"Bird head son"est un album aux tissus rythmiques complexes qui peut se révéler difficile d'accés pour les non amateurs de free-jazz.

23 janvier 2009

Nneka " No longer at ease"

Nneka "no longer at ease" :

La météorite Nneka en provenance d'Allemagne, Hambourg et d'origine Nigériane nous a livré en mai dernier( 2008) son attendu deuxième album à écouter absolument :


"No longer at ease"sur le label Yo Mama co-produit par le français Jean Lamoot ( Salif Keita).
Déjà classé découverte en 2005, dans un style musical inclassable, bien à elle.


Nneka " sufri" :


  1. Death (Intro)
  2. Heartbeat
  3. Mind vs heart
  4. Suffri
  5. Come with me
  6. Gypsy
  7. Halfcast
  8. Something to say
  9. Streets lack love
  10. Niger delta
  11. From Africa 2 U
  12. Running away
  13. Focus
  14. Kangpe
  15. Deadly combination



On la compare avec Lauryn Hill avec qui pourtant elle n'a musicalement pas tant d'atome crochu que ça, on dit d'elle qu'elle est un mélange de Ayo et de Patrice au féminin, ce qui ce comprend car ce sont trois productions de soul music allemande, à mon avis Nneka est plus que cela, sa musique naturellement tinté par sa culture soul a en elle un funk inné qui donne à cet album une autre dimension.

Ses mots frappent également plus fort et sente moins cette douceur et cette tranquilité de vivre qui anime Patrice et Ayo.



Par rapport au premier album qui était plus roots, les arrangements tendent plus vers le trip hop. Ils donnent à "no longer at ease" une atmosphère plus angoissante qui domine l'album.



"Heartbeat"
"mind vs heart" :
"dreadly combinaison" dans un style plus trip hop/électro.
le très fort "Suffri" ,le plus calme et acoustique"come with me", le titre "halfcast" ou Nneka balance son spoken world à la façon old school, sur "focus" Nneka lance un hip hop bien posé.
le soul reggae décapant "something to say", " running away" et "kangpe" aussi dans un style plus reggae/ragga.

et un titre caché dans l'album "hidden song".

tous les styles se cotoient pour ne former qu'un.




Nneka " heartbeat" vidéo clip :

02 août 2007

Fela Ransome Kuti

Fela Ransome Kuti Fela Ransome Kuti, président de la république de "Kalakuta" un état dans l’état du Nigeria, créateur et éternel ambassadeur de l’afro beat, est mort le 2 août 1997, nous fêtons donc le 10° anniversaire de la disparition du " black president" .
Fela kuti Fela Ransome Kuti est né à Abeokuta au Nigeria en 1938 sous le nom de Ransome Kuti. Il est un Egba de la tribu yorouba. Son père, le pasteur Ransome Kuti, lui a appris le piano. Sa mère Funmilayo Ransome Kuti, était une femme très engagé. "I.t.t." :

Fela et ses femmes Il s'est expatrier à Londres en 1958 pour étudier la médecine sous l’impulsion familiale et comme l’avait fait ses deux frères, mais Fela préféra "l’école trinité de musique". Il y resta 5 ans, se maria avec Remilekun Taylor, une jeune métisse nigériano-américaine, ils eurent 3 enfants. A Londres Il jouait avec les " koolas lobitos ", un groupe de musicien Nigérian.
Fela Fela retourna à Lagos en 1963, soit trois années après l'indépendance.
en 1969, alors que la guerre du Biafra fait rage, Fela part avec son groupe "Koolas Lobitos" aux Etats-Unis et c’est à Los Angeles que Fela renomme le groupe : Fela Ransome Kuti and Nigeria 70 : c’est ainsi qu’il développe un nouveau style de musique l’afro beat.. Et c’est par le biais de la rencontre avec Sandra Isodore qu’il se familiarise avec la philosophie des black panthers, et des écrits de Malcom X, de Eldrige Cleaver et de Kwame N'Krumah.
Fela Kuti De retour en Afrique, il change à nouveau de nom de groupe pour Fela Ransome Kuti et Africa 70 et choisit de chanter en anglais "Pidgin" plutôt qu'en yorouba.
Il enflamme Lagos avec ce détonnant mélange de jazz, de funk et de musique traditionnelle. Devant ce succès Fela ouvre un club dans l’hôtel Empire : l’Afro-shine.
Fela et ses musiciennes En 1947, il fait bâtir une clôture autour de sa maison et déclare cet espace comme indépendant : un état dans l’état : la "république Kalakuta".
Kalakuta Ce qui lui valut d’être emprisonné, et battu plusieurs fois.
Il change alors son nom pour Fela Anikulapo Kuti. Anikulapo : "celui qui porte la mort dans sa gibecière" et Kuti : "qui ne peut être tué par la main de l'homme". "Zombie": est un titre qui a été écrit contre les militaires et est devenu très populaire en Afrique. Mais lorsqu’il chanta cette chanson lors du "festival des arts noirs et de la culture" à Lagos en 1977 qu’il boycotta pour organiser des concerts gratuits : plus de mille militaires ont brûler la maison de Fela, ont frappé tous les occupants, la mère de Fela est morte à l’age de 78 ans dans l’attaque. La "République Kalakuta" fut détruite et même le club de Fela le Shrine fut détruit. Fela raconte ses évènements dans "unknow soldiars". Car il porta plainte mais les autorités ont répliqués que c’étaient des soldats inconnus.

music written in blood fela et la républiqueFela, pour fêter l’anniversaire de la destruction de la république "Kalakuta" s’est mariait aux 27 femmes membres de son groupe lors d’une même cérémonie. Toutes ses femmes, la plupart chanteuses et danseuses d’Africa 70 ont prit le nom d’Anikulapo Kuti.
Fela, après le mariage chanta dans un stade à Accra au Ghana, et quand Fela joua "Zombie", une émeute éclata. Le groupe fut arrêté et interdit de rejouer au ghana.
C’est à Ijeka qu’est rené le Kalakuta.
Fela anikulapo kuti Fela se présente alors aux élections de 1979, avec son partie "le mouvement du peuple" "m.o.p." mais sa candidature fut refusé. Il recommença pour les élections de 1983 mais la police l’empêcha, l’emprisonna sous les coups pour possession de cannabis et ont interdit son partie en 1981. Le roi de l’afro beat est de nouveau arrêté à l’aéroport de Lagos pour exportation illégale de devises (accusation complètement erroné !) et fut condamné à 5 ans de prison mais n’y passa qu’un an et 8 mois, libéré qu’il fut lors du changement de régime au Nigeria. Le juge qui l’avait fait emprisonné fut radié de sa fonction.
fela kutiDès sa libération, Fela fit alors des tournées mondiales toujours accompagnées par 80 personnes sous le nom d’Egypt 80.
Il mourut du sida en Août 1997 et des funérailles nationales furent organisé et regroupèrent un million de Lagossien venu rendre hommage au "black president".
fela kuti Fela Anikulapo Kuti and Africa 70, "no agreement":
Fela dénonça sans cesse les magouilles du néo colonialisme et du gouvernement Nigérian devenu un des premiers pays exportateurs de pétrole pendant que les ghettos se font de plus en plus nombreux autour de Lagos. Fela a toujours décrit ce qu’il voyait autour de lui et les autorités l’ont pourchassé jusqu’à sa mort, torturé en prison, par cette armée de zombie.
fela anikulapo kuti, black president

14 août 2006

Ethiopiques vol 9 : Alemayehu Eshete

Alemayehu Eshete "Ethiopiques vol.9" :
Le volume 9 de la série Ethiopiques mettant en scène les stars de la musique Ethiopienne est sortie en 2001 sur le label Français Buda Musique.
Ils ont été enregistré entre 1969 et 1974.
22 titres de ce blues enflammé, de cette soul décapante de celui qu'on appelle l'Elvis Abyssin, avec un style Ethiopien qui s'émancipe dans le rock et le blues dans ce que l'on appelle "les Swinging Sixties" qui se sont prolongées jusqu’à la chute de l’empereur Hailè Sellassié Ier, en 1974:"Addis Abèba Bété" :
"Yèwèyn Harègitu" :
"Yèsèw Bét Yèsèw Nèw", "Qotchègn Mèssassaté" :
"Telantena Zaré", "Dènyèw Dènèba", "Temhert Bété", "Leb Tatèfalètch"
Un son unique et qui fusionne modernité et tradition musicale Ethiopienne, ce qui lui a valut le terme d' "Age d'or de la musique éthiopienne moderne"
  1. Addis Abèba Bété
  2. Yèwèyn Harègitu
  3. Qondjit
  4. Yèlben Betayiw
  5. Yèsèw Bét Yèsèw Nèw
  6. Mèkèyèrshin Salawq
  7. Qotchègn Mèssassaté
  8. Eruq Yalèshew
  9. Shègitu Maré
  10. Yèweb Dar
  11. Telantena Zaré
  12. Mèmar Mèmèramèr
  13. Tèdèstèshal Wèy ?
  14. Dènyèw Dènèba
  15. Temhert Bété
  16. Nèfas Endaygèban
  17. Leb Tatèfalètch
  18. Feqer Feqer Nèw
  19. Gizéw Honèshenna
  20. Heywèté Abatèy Nèw
  21. Ya Tara
  22. Timarkyalèsh

Les Musiciens :

  • Alamayehu Eshete (chant, orgue)
  • Tekle Adhanom (guitare)
  • Getatchew Demissew (saxophone)
  • Tamrat Feerendj (trompette)
  • Haylu Kebbede (basse)
  • Tamrat Kebbede (batterie)

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