Count Ossie : Dès son plus jeune âge, à Bito (là où il est né, dans les montagnes au-dessus de Bull Bay) en Jamaique, il n'y a que la musique qui l'intéresse et il fait déjà parti de la fanfare locale où il jouait du tambour et du fifre. puis sa mère decida de partir pour Rockfort (Kingston Est) au début des années 1940. C'est donc à Kingston que Count Ossie vécu son adolescence, passioné par le tambour, et très rapidement attiré par les discussions des rastas de Salt Lane (Kingston )C'est donc à partir de la fin des années 1940, dans le camp de Salt lane (Kingston Ouest) que le jeune Oswald Williams, alors agé d'à peine 20 ans, commença à penser ce que pourrait être une musique typiquement rasta. A Salt Lane, au côté des rastas, on retrouve la communauté Burru, descendante d'une caste d'anciens esclaves qui tambourinaient pour rythmer. C'est grâce à une danseuse, "Reine de la Rhumba", Marguerita Mahfood, Jamaïcaine blanche d'origine syrienne, que Count Ossie et ses batteurs se firent connaître et reconnaître en tant que groupe, avec un style et une philosophie propres. Marguerita (pour l'anecdote maitresse de Don D qui la tuera quelques années plus tard) était réellement fan de Count Ossie et ne pouvait plus se passer de lui et de son équipe pour ses shows. Sa popularité était énorme et elle ouvrit très largement les portes de la Jamaïque bien pensante au Nayabhingi, qui débordant les cercles Rastas, se mua en une véritable influence musicale. C'est aussi en 1961 qu'accompagné par de jeunes chanteurs de son entourage, les Folkes Brothers, Ossie va sortir son premier tube "O Carolina"(produit par Prince Buster) qui deviendra rapidement un Hit dans les Charts Ska.Cette année est également cruciale pour les rastas, car après plusieurs décennies de persécution, le gouvernement jamaïcain décida sous l'impulsion de Mortimer Planno (rasta de l'ouest de Kingston, mentor de Marley) et surtout après le rapport de l'université de Mona (Smith, Augier, Nettlford, 1960) d'organiser une mission en Afrique. 7 personnes partirent, dont 3 rastas et des membres de l'UNIA et de l'EWF (Ethiopian World Federation). Parmi les rastas on pouvait retrouver Mortimer Planno, mais aussi deux proches de Count Ossie, Brother Filmore et Douglas Mack, c'est dire l'importance qu'avaient pris les rastas de Wareika, plus tolérants, et plus centrés sur l'éducation que les rastas de l'Est. Le grand moment de ce voyage fut la visite en Ethiopie où ils rencontrèrent sa majesté Haile Selassie I, qu'ils honnoreront au son du Nyahbingi, cinq ans plus tard, lors de sa visite en jamaïque.Durant les années 60, la formation de Count Ossie enregistrera quelques 45T et acceuillera de plus en plus de musiciens, mais aussi des danseuses. La formation comptera alors jusqu'à une vingtaine de membres et deviendra un lieu d'expression, un centre d'expérimentation.A la fin des années 60 les musiciens du Comte fusionnent avec les "Mystics", la section de cuivre de Cedric "Im" Brooks, et deviennent désormais les "Mystic revelation of rastafari". Depuis la venue de Haile selassie I en 1966, puis les évènements de 1968, la Jamaïque a bien changé et l'idéologie rastafari est en vogue ; les Mystics Revelation sont souvent invités à se produire pour les célébrations officielles lors des visites des chefs d'état. Le groupe sera également récompensé deux fois au Carifesta, qui est un concours musical des caraibes, par 2 médailles d'or, mais gardera toujours son tempo de départ, le Nayabhingi. Durant les années 70, Count ossie achète un terrain à Wareika et y fonde un centre communautaire, comprenant une école et une bibliothèque. A partir de là, les mystic Revelation ne se produiront que dans quelques concerts et privilégieront surtout le développement du centre de Glasspole Road, ce qui aura permis aux frères de rester à l'écart des violences politiques.En 1972, les Mystic Revelation of Rastafari enregistrent , le premier véritable album de Nayabhingi jamaïcain : "Grounation", qui sera suivit en 1975, un an avant la mort accidentelle du Comte, par "Tales of Mozambique"Le 18 octobre 1976, Oswald Williams se tue au volant de son camion alors qu'il raccompagnait des musiciens après un concert. Malgré la mort du Comte, les "Mystic Revelation of Rastafari" ont continué et continuent encore actuellement à jouer et à se produire dans le monde entier, également à faire vivre le centre culturel.
tambours nayabinghi :
tambours nayabinghi :
ces 3 tambours sont accompagnés de shaker et joués lors des "groundnations", rythmes burru et nayabinghi, ces rythmes sont joués à la vitesse de 60 bpm, la vitesse du coeur au repos. pour écouter Count Ossie and the mystic revelation of rastafari :"poem" :
et "wicked babylon" :. "Education, for all the Nations..."
1 commentaire:
here jo diagola COM FROM NORMANDY be all jah for everyone i live jah music for him and to the migthypeople i speak with the music all the creation i ve conection with the people of jamaica count ossie he s alive forever more LIVE UP NAYABHINGY ORDER EMANUEL !!!WE SATTAMASSAGANA FOREVER bless the holy trinity of HAILE I THE FISRT BLESS THE MIGTHYLOVE JAH GUID AND PROTECT AYA SOUL COM FROM JUDAH LOVE FARI I TRIBUTE OF JOSEPH
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