Jahwise, de son vrai nom Serge Jacquemin, est un artiste rasta franco congolais. Né à brazzaville, ou il a passé son enfance Jahwise, il a 31 ans.
Il produit des sound system dès son arrivée en France sur la scène parisienne. mais c’est pendant un voyage au Burkina-Faso qu’il rencontre un producteur qui s’intéresse à sa musique, voici venu le temps de "L’UNIFICATION" son premier album enregistré en Afrique, au Burkina-Faso, un album reggae chanté en français. Le titre phare de l’album « l’unification » passe sur les télés du Burkina fasso. Jahwise perpétue la tradition reggae roots ragga de façon africaine. Produit par Seydonie Production, on y découvre des choristes du pays ; Awa Mélone et Elvire.
Au retour de son séjour au Burkina-Faso, Jahwise fait la première partie d'un concert de Mickael Prophète et Willie Williams et paraît dans plusieurs magazines tels que "RAGGA" et "REGGAE MASSIVE". Alors que la plupart des musiciens congolais ne rêvent que d’aller en Europe pour enregistrer leur album, Jahwise suit une démarche radicalement inverse. Respect.
Fin 2002, jahwise sort un opus ragga "paris-congo" album enregistré en collaboration avec SECTION URBAINE. Avec des lyrics engagés chantés en patois congolais et une production africaine parfaite. jahwise nous a livré un pur sound, listen :
Fin 2003, Jahwise rentre au Congo, où il enregistre son troisième album " JUSTICE "ou il assimile le français avec le congolais. l'album sort en décembre et comporte 6 titres dont L’unification dans une troisième version. le clip du titre Justice a été tourné à Brazzavile et est diffusé à la télévision congolaise. Jahwise ou le reggae comme arme :
Après avoir essuyé des coups de feu tirés d'un fusil mitrailleur alors qu'il venait de donner une interview à Radio Liberté, proche du pouvoir de Brazzaville, des hommes en treillis militaires l'attendaient à la sortie de l'émission au cours de laquelle selon ses amis rasta il "avait trop parlé, avait été trop direct"."kuiza" :
Après avoir essuyé des coups de feu tirés d'un fusil mitrailleur alors qu'il venait de donner une interview à Radio Liberté, proche du pouvoir de Brazzaville, des hommes en treillis militaires l'attendaient à la sortie de l'émission au cours de laquelle selon ses amis rasta il "avait trop parlé, avait été trop direct"."kuiza" :
interview extraite d'afrik :
Comment expliquez-vous que vous ayez été la cible de coups de feu à Brazzaville ?
" J’étais invité à une émission sur Radio Liberté, une radio proche du pouvoir, pour parler de mon dernier album. J’ai commencé à critiquer ouvertement le régime à l’antenne, ce qu’aucun artiste n’avait osé vraiment faire jusque-là. Quand je suis retourné au pays l’année dernière, ça m’a fait mal. La guerre était terminée depuis quatre ans mais rien n’avait changé. Le pays n’a pas évolué et nous en sommes toujours au même point. Alors j’ai abordé les problèmes de corruption des organes de l’Etat et de l’incurie des hommes politiques. J’ai expliqué qu’il était irresponsable de leur part d’entretenir un tel immobilisme. Ce n’était pas la première fois que je m’exprimais de la sorte mais c’est sans doute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase."
Vous dénoncez, notamment, le système sous le terme de "politique du perroquet". Qu’est ce que ça signifie exactement ?
" Pour cela je citerai les paroles d’une de mes chansons qui résume bien le concept. « Tu disais que tout allait changer. Fini le chômage, fini la pauvreté. Mais depuis le temps rien n’a changé. Pas de droits de l’homme, pas de respect. Les fonds publics sont toujours détournés et le peuple est toujours affamé ». En clair : les politiciens promettent des choses qu’ils ne font jamais."
" J’étais invité à une émission sur Radio Liberté, une radio proche du pouvoir, pour parler de mon dernier album. J’ai commencé à critiquer ouvertement le régime à l’antenne, ce qu’aucun artiste n’avait osé vraiment faire jusque-là. Quand je suis retourné au pays l’année dernière, ça m’a fait mal. La guerre était terminée depuis quatre ans mais rien n’avait changé. Le pays n’a pas évolué et nous en sommes toujours au même point. Alors j’ai abordé les problèmes de corruption des organes de l’Etat et de l’incurie des hommes politiques. J’ai expliqué qu’il était irresponsable de leur part d’entretenir un tel immobilisme. Ce n’était pas la première fois que je m’exprimais de la sorte mais c’est sans doute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase."
Vous dénoncez, notamment, le système sous le terme de "politique du perroquet". Qu’est ce que ça signifie exactement ?
" Pour cela je citerai les paroles d’une de mes chansons qui résume bien le concept. « Tu disais que tout allait changer. Fini le chômage, fini la pauvreté. Mais depuis le temps rien n’a changé. Pas de droits de l’homme, pas de respect. Les fonds publics sont toujours détournés et le peuple est toujours affamé ». En clair : les politiciens promettent des choses qu’ils ne font jamais."
Qui vous a tiré dessus ?
"Quand je suis sorti de la radio, j’ai entendu des rafales. J’ai d’abord cru que quelqu’un tirait en l’air, mais c’est vers moi qu’on tirait. C’était des hommes en vert. Les personnes autour de moi se sont mises à courir pour se mettre à l’abri. Et j’en ai fait autant. Le fait est qu’on m’avait prévenu. Suite à mes différents passages dans les médias locaux, mes frères m’avaient dit de faire très attention. Que je parlais trop. Que j’étais trop direct et trop engagé."
"Quand je suis sorti de la radio, j’ai entendu des rafales. J’ai d’abord cru que quelqu’un tirait en l’air, mais c’est vers moi qu’on tirait. C’était des hommes en vert. Les personnes autour de moi se sont mises à courir pour se mettre à l’abri. Et j’en ai fait autant. Le fait est qu’on m’avait prévenu. Suite à mes différents passages dans les médias locaux, mes frères m’avaient dit de faire très attention. Que je parlais trop. Que j’étais trop direct et trop engagé."
jahwise retourne en France pour faire y passer son message dans de nombreux concerts tout en préparant son quatrième album "désamorcer".qui sortira finalement au mois de mai 2005 en collaboration avec DSNSKY .
Quelle est la place du Reggae et des rastas au Congo?
" Au Congo il y a beaucoup de rastas et c'est depuis toujours qu’il y a une communauté rasta qui est basé à Brazzaville dont je suis l'ambassadeur. C’est une association de rastas qui se bat pour garder la culture africaine, les nyabinghis. Mais la plupart des rastas vivent loin dans les villages on ne les voie pas souvent dans la capitale car il préfèrent vivre retirés pour vivre tranquillement en paix."
" Au Congo il y a beaucoup de rastas et c'est depuis toujours qu’il y a une communauté rasta qui est basé à Brazzaville dont je suis l'ambassadeur. C’est une association de rastas qui se bat pour garder la culture africaine, les nyabinghis. Mais la plupart des rastas vivent loin dans les villages on ne les voie pas souvent dans la capitale car il préfèrent vivre retirés pour vivre tranquillement en paix."
"C’est la politique du perroquet, une fois hissés au sommet, ils s’empressent de tout oublier.
Mais il ne faut pas oublier qu’une pirogue n’est jamais trop grosse pour chavirer.
C’est la politique du perroquet, une fois hissés au sommet, ils s’empressent de tout oublier. Et les parents des victimes réclament justice pour les crimes contre l’humanité. " jahwise
Mais il ne faut pas oublier qu’une pirogue n’est jamais trop grosse pour chavirer.
C’est la politique du perroquet, une fois hissés au sommet, ils s’empressent de tout oublier. Et les parents des victimes réclament justice pour les crimes contre l’humanité. " jahwise
1 commentaire:
salut salut ami
Comme promis je suis allée faire un petit tour sur ton site:TERRIBLE!
Franchement j'aime beaucoup ton son, cest bien sympathique!
Je crois me rappeller que tu pars lundi donc je te souhaite bon voyage et te dis à bientot
Ya moyen de garder contact... Vous m'avez bien acceuilli dans votre si longue rue...
biz a vous
alizé (journal sudouest)
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