Junior Byles "Beat down Babylon" The Upsetters years :
"Beat down Babylon" est sorti en 1972 sur le label Trojan, là c'est une réédition de 1987 en vinyl et 1997 en cd chez Pias, un chef d'oeuvre de 23 titres de pur roots reggae (alors qu'il n'en comportait que 10 en 1972), c'est donc une réédition qui ajoute bon nombres de titres de la période comprise entre 1970 et 1975. "Beat down Babylon" fut produit par Lee Perry.
"Da da" :, "I've got a feeling", "Beat down Babylon", qui fit son succès fut utilisé par l'homme politique Jamaicain Michael Manley lors de campagne électorale jamaïcaine en 1972, "Curley locks" : "a placed called Jamaica" :,"demonstration", "Joshua's desire", "Poor Chubby" du reggae bien roots, à la sauce oldies agrémenté par une voix inoubliable.
(Festival) Da Da
I've Got A Feeling
Don't Know Why
Demonstration
Coming Home
Beat Down Babylon
A Place Called Africa 3
Joshua's Desire
A Matter Of Time
Poor Chubby
Fun And Games - Motion Dub
Pretty Fe True - Pretty Dub
King Of Babylon
Pharoah Hiding
Hail To Power
Fever
Auntie Lulu
When Will Better Come
The Thanks We Get
Mumbling & Grumbling
Curley Locks
Dreader Locks
The Long Way
Kerrie Byles de son vrai nom, Junior Byles est aussi connu sous le pseudo de Chubby, il est né en 1948 à Kingston, dans le quartier de Jonestown. Comme beaucoup de chanteur Jamaicain il a apprit à chanter à l'église, son premier groupe s'appellait "the Versatile".
Il a tenter de mettre fin à ses jours à l'annonce de la mort d'Hailé Sélassié en 1975. Bien qu'ayant survécu, il n'a pass retrouvé son niveau musical.
Batch " Who you are" :
Le premier album de Batch, ce singjay des ïles vierges qui est aussi compositeur et producteur, un gros son qui nous vient de St. Croix sorti en 2003 sur son label Sound V.I.ZION records.
Un premier album comme une promesse sur l'avenir, "lift up", "Ah Rulah", "green gold", "Jah guide I", "Selassie way" , "Focus"...
une voix haute qui sert un message spirituel, d'éducation, dévoué à sa majesté impériale Hailé Sélassié I, préparez vous à accueillir ce message rasta et une des plus belles voix de St. Croix.
Lift Up
Jah Fountain
Unconditional
Ah Rulah
Green Gold
Chant Dem Down
Victorious (With Ras I & Nazarite)
Sellassie Way
Jah Guide I
Fi Burn (With Masta Chang & hepard)
Focus
Free (With Rass Attitude, Amassada, Adlai)
Who You Are
Lever The Vibes
Batch crée son label en 1999 : Sound V.I.Zion Records.
Claude Lévi-Strauss est naît à Bruxelles le 28 novembre 1908. de parents français, il étudie à Paris le droit jusqu'à la licence, et la philosophie; il est reçu à l'agrégation de philosophie en 1931. La philosophie, néanmoins, le déçoit et il décide de se consacrer à l'ethnologie c'est-à-dire à l'étude des sociétés dites primitives. « Ma carrière s'est jouée un dimanche de l'automne 1934, à 9 heures du matin, sur un coup de téléphone. » C'est ainsi que l'on devient ethnologue presque par hasard.En 1934, Claude Lévi-Strauss a 26 ans quand le directeur de l'École normale supérieure lui demande s'il veut partir enseigner à l'Université de São Paulo c'est le début de sa carrière d'ethnologue débute, il est invité à venir enseigner la sociologie à São Paulo, où il restera jusqu'en 1939.en 1935, il part pour le Brésil comme professeur de sociologie à l'Université de São Paulo. C'est à cette occasion qu'il séjourne parmi les populations indiennes de l'Amazonie : nambikwaras, caduvéos et bororos, et mène ses premières enquêtes de terrain. C'est le récit de ses voyages à l'intérieur de ces sociétés dites « primitives » qu'il racontera, en 1955, dans le livre qui l'a rendu célèbre, "Tristes Tropiques".De retour en France à la veille de la guerre, mobilisé en 1939-1940, il part en suite pour les états-unis en 1941, sur un paquebot où il voyage avec André Breton. Il enseigne à l'Ecole libre des hautes études, et à la New School for Social Research de New York. c'est alors qu'il découvre les travaux fondamentaux de la linguistique et de l'anthropologie, et notamment ceux de roman Jakobson et de franz Boas.il fut alors très influencé par marx.lévi strauss a connut une reconnaissance énorme et justifié de son vivant : de 1945 jusqu'à la fin de 1947, il est conseiller culturel auprès de l'ambassade de France à Washington. En 1948, il publie la "Vie familiale et sociale des Indiens Nambikwara" et soutient sa thèse les Structures élémentaires de la parenté. Ces deux premières œuvres le font docteur d'Etat.Il démissionne en 1948 pour se consacrer à son travail scientifique, devient sous-directeur du musée de l'Homme en 1949, puis directeur d'études à l'École pratique des hautes études, chaire des religions comparées des peuples sans écriture. Il est nommé professeur au Collège de France, chaire d'anthropologie sociale, qu'il occupe de 1959 à sa mise à la retraite en 1982. Claude Lévi-Strauss est membre étranger de l'Académie nationale des sciences des États-Unis d'Amérique, de l'American Academy and Institute of Arts and Letters, de l'Académie britannique, de l'Académie royale des Pays-Bas, de l'Académie norvégienne des lettres et des sciences. Il est docteur honoris causa des universités de Bruxelles, d'Oxford, de Chicago, de Stirling, d'Upsal, de Montréal, de l'université nationale autonome du Mexique, de l'université Laval à Québec, de l'université nationale du Zaïre, de l'université Visva Bharati (Inde), et des universités Yale, Harvard, Johns Hopkins et Columbia. Il a été élu à l'Académie française, le 24 mai 1973. qualifié de structuraliste. Fondée sur l'élucidation du fonctionnement de l'esprit humain, l'interprétation théorique manifeste une recherche des liens entre nature et culture, notamment dans les systèmes de parenté et la production des mythes. Sa vision pessimiste de l'évolution actuelle de l'humanité fait aussi apparaître Lévi-Strauss comme un anthropologue philosophe, héritier de Jean-Jacques Rousseau. En outre, il ne cesse de manifester un vif intérêt pour les créations et les conceptions esthétiques des sociétés qu'il étudie et pour celles de la sienne.Dans ses entretiens radiophoniques avec Georges Charbonnier, en 1959, Claude Lévi-Strauss oppose les sociétés qu'étudie l'ethnologue aux sociétés modernes : « sociétés froides » et « sociétés chaudes ». Il reviendra sur cette distinction dans sa leçon inaugurale au Collège de France, en 1960. Il précise, à propos des sociétés qu'étudie l'ethnologue, pourquoi elles peuvent être définies comme « froides ». Il ne s'agit pas de dire que ces sociétés sont hors de l'histoire : elles sont dans l'histoire et leur passé est aussi ancien que le nôtre, elles ont connu des transformations, des crises, des guerres. « tout en étant dans l'histoire, ces sociétés semblent avoir élaboré une sagesse particulière, qui les incite à résister désespérément à toute modification de leur structure, qui permettrait à l'histoire de faire irruption en leur sein. »l.s.
« L'ensemble des coutumes d'un peuple est toujours marqué par un style ; elles forment des systèmes. Je suis persuadé que ces systèmes n'existent pas en nombre illimité, et que les sociétés humaines comme les individus -dans leurs jeux, leurs rêves ou leurs délires -ne créent jamais de façon absolue, mais se bornent à choisir certaines combinaisons dans un répertoire idéal qu'il serait possible de reconstituer." « Je dirais que les sociétés qu'étudie l'ethnologue, comparées à notre grande, à nos grandes sociétés modernes, sont un peu comme des sociétés « froides » par rapport à des sociétés « chaudes », comme des horloges par rapport à des machines à vapeur. Ce sont des sociétés qui produisent extrêmement peu de désordre, ce que les physiciens appellent « entropie », et qui ont une tendance à se maintenir indéfiniment dans leur état initial, ce qui explique d'ailleurs qu'elles nous apparaissent comme des sociétés sans histoire et sans progrès. Tandis que nos sociétés ne sont pas seulement des sociétés qui font un grand usage de la machine à vapeur ; au point de vue de leur structure, elles ressemblent à des machines à vapeur, elles utilisent pour leur fonctionnement une différence de potentiel, laquelle se trouve réalisée par différentes formes de hiérarchie sociale, que cela s'appelle l'esclavage, le servage, ou qu'il s'agisse d'une division en classes, cela n'a pas une importance fondamentale quand nous regardons les choses d'aussi loin et dans une perspective aussi largement panoramique. De telles sociétés sont parvenues à réaliser dans leur sein un déséquilibre, qu'elles utilisent pour produire, à la fois, beaucoup plus d'ordre - nous avons des sociétés à machinisme -et aussi beaucoup plus de désordre, beaucoup plus d'entropie, sur le plan même des relations entre les hommes» c.l.strauss interview de lévis strauss :
Un gros album de roots reggae, un classique : Jacob Miller and The Inner Circle Band with Augustus Pablo sorti en 1979.
L'album commence avec une reprise parfaitement exécuté "Curfew" qui n'est autre que "Burnin and Loottin" de l'album "Burnin" de Bob Marley. Suivi par "Forward Jah Jah children" :, "Ala-Ala-Bama", "have some mercy" , "Westbound train" une reprise de Dennis Brown, "Curly locks" une reprise de Junior Byles :, "All night till daylight" "Fire a go burn":, "Meet me tonight", "None Shall Escape the Judgement" qui est une reprise de Johnny Clarke.
15 titres qui sont tous devenus des classiques Roots and Culture.
c'est Augustus Pablo qui a produit l'album et réaliser deux dubs, leur rencontre avec Jacob Miller fut déterminante pour la carrière de ce dernier.
Curfew
Forward Jah Jah Children
Ala-Ala-Bama
Eli's Move
Have Some Mercy
Westbound Train
Curly Locks
Curly Lock's Dub
All Night Till Daylight
Fire a Go Burn
Gun Trade
Meet Me Tonight
None Shall Escape the Judgement
Can You Handle It
You Make Me Feel Barnd New
Jacob Miller est né le 4 mai 1952 dans les collines de Mandeville en Jamaique. Il nous a malheureusement quitté le 23 mai 1980 dans un accident de voiture, 2 ans après avoir jouer dans le film "Rockers" et 4 ans après avoir rejoint le Inner Circle.
L'un des meilleurs albums de Bunny Wailer, le seul rescapé des Wailers puisque Bob Marley et Peter Tosh nous ont quittés depuis déjà quelques années. d'ailleurs "Blacheart man" est le premier album de Bunny wailer après la séparation avec les Wailers. Un album qui a bénéficié de tous les musiciens des Wailers, Peter Tosh y compris, seul Bob marley n'y a que très peu participé.
"Blackheart man" est sorti en 1976 sur le label de Chris Blackwell Island, ce célèbre label qui fit connaître Bob Marley s'arréta en 1987. L'album a été enregistré dans l'été 1975 au Studio d'Aquarius à Kingston.
Blackheart Man
Fighting Against Conviction
The Oppressed Song
Fig Tree
Dream Land
Rastaman
Reincarnated Souls
Armagideon (Armagedon)
Bide Up
This Train
Un pur album de roots reggae, 100% roots and Kulcha, 10 titres tel "Fighting Against Convictions" que Bunny wailer a écrit alors qu'il était en prison pour port de Ganja. Une incarcération qui dura du mois de juillet 1967 à celui de septembre 1968, c'est une nouvelle version de "Battering down sentence" que Bunny enregistra quelques années plus tôt, en 1974 sur son label Solomonic.
Ou "Rastaman", "Fig tree ", "dream land", "Reincarned souls", The oppressed song", et "Blacheart man" :qui sont de véritables joyaux de la musique reggae.
A noter : Les deux titres "Reincarnated Souls":et "The Opppressed Song" devaient être sur l'album "Burnin' "de Bob Marley and The Wailers. Ces deux titres n'ont finalement pas été retenu lors de l'enregistrement de "Burnin", Bunny les enregistra donc pour "Blackheart man". L'album "Burnin' " devait au début s'appeller "Reincarnated Souls".
ou le titre "Rastaman" : dont voici les paroles :
"Them kill Limumba for his own-a-rights,
But them can't kill the Rasta Man at all, 'tall, 'tall.
Them can't kill the Rasta Man at all.
That's the strangest man I've seen.
That's because he's a Rasta Man
Having the mark of a Nazarine.
That's because he's a Rasta Man
He carries a prophetical message.
That's because he's a Rasta Man
Borning out of time and out of age.
That's because he's a Rasta Man
The Rasta come from Zion.
Rasta Man a Lion.
Oh what a Rasta Man
Remember Jeremiah children.
He was a Rasta Man
Or even Iziah.
He was a Rasta Man
Moses in the pit of mud.
He was a Rasta Man
Trodding from Buzrak with his garments dipped in blood.
He was a Rasta Man
Oh what a dread, dread whola one,
The Rasta Man come from Zion.
What a strange, what a dread, but a righteous man,
The Rasta Man, him come from Zion.
What a dread, dread up-full one,
The Rasta Man come from Zion.
What a dread-black, dread-lock one,
The Rasta Man come from Zion.
Lightening!
Seven years years of famine for seven years of plenty
Is like two grains of wheat for one bale of barley.
A hand-full of corn shall be on the hillside
And with that you've got to be satisfied.
It was Elijha who prayed that it did not rain.
He was a Rasta Man
He prayed and the rains came again.
He was a Rasta Man
It was Joshua who commanded the sun stand still.
He was a Rasta Man
He did that according to his Master's will.
Who was a Rasta Man
What a dread, dread whola one,
The Rasta Man come from Zion.
What a strange, what a dread, but a up-full one.
The Rasta Man come "
Les Musiciens de "Blacheart man" :
Voix : Bunny Wailer
Batterie : Carlton Barrett
Basse : Robbie Shakespeare, Aston Barrett, Bunny Wailer, Karl Pitterson
Guitare : Peter Tosh, Earl Smith, Aston Barrett, Eric Frater, Bunny Wailer, Michael Murray
Clavier : Tyrone "Organ D" Downie, Harold Butler, Aston Barrett, Melodica - Peter Tosh, Tyrone Downie
Harmonica : Peter Tosh
Saxophone ténor : Tommy McCook,
Saxophone alto : Herman Marquis
Trompette : Bobby Ellis
Flute : Tommy McCook
Harpe : Bunny wailer
Percussions : Bunny Wailer (Bongo), Willy Pep, Larry McDonald (congos)
Chœurs : Bunny Wailers, Peter Tosh, Bob Marley
Bunny Wailer "Blackheart Man" au Madison square Garden le 16 juillet 1986 :
"Nous sommes contre les colonialistes et leurs hommes de main, qu'ils soient blancs, noirs ou jaunes, et nous sommes les alliés de tous les partisans du droit des peuples et nations à disposer d'eux-mêmes, sans considération de couleur."
max roméo de son vrai nom maxwell smith, c'est Bunny lee qui lui trouva son surnom car il était souvent en train de palabrer avec ses dames. il est né le 22 octobre 1944 à saint ann, en jamaique. il hésita entre être pretre et une carrière de chanteur, c'est la deuxième solution qui s'imposa avec la fondation de the emotions, un trio vocal ( à noter la présence du frère de robbie shakespeare lloyd).ils enregistrent leur premier opus en 1967.max romeo quitte le trio pour enregistrer chez le jeune producteur bunny lee. il enregistre " put me in the mood", et d'autres superbes rock steady.le morceau qui le rend célèbre est " wet dream " et c'est le début d'une grande tournée en angleterre. en 1971, il devient rasta, et ses compositions deviennent plus engagées. bien que peu connu max roméo est en train de devenir un des plus grand chanteurs de l'histoire jamaicaine.il rejoint les hippies boys, avec aston familyman barret et son frère carlton.Plus tard, les Hippy boys deviendront les Upsetters sous la main mise de lee perry.il fonde son label en 1971, et produits quelques titres de dennis alcapone, rico rodriguez... il monte également son propre sound system " ro max hi fi ". mais c'est la rencontre avec lee perry qui est déterminante, ( encore une foix ) puisqu'il enregistre en 1975 war inna babylon au studio black ark du scratché. album le plus connu sur la planète reggae, et ce à juste titre.il fonde un autre label "charmax", contraction de son nom et de celui de son épouse charm ) mais tombe dans l'anonymat des années 80, finalement si peu adéquate pour le roots reggae... Comme beaucoup d'artistes jamaïcains, vous avez démarré grâce à un concours de talent… Max Roméo -" Oui, c'était à Clarendon. Il y avait un concours de talent, c’était en 1965. Des amis à moi me disaient tout le temps que j’avais une bonne voix. Ils m'ont poussé à y aller. Je me suis présenté à l'audition, et j’ai gagné.Quelle est votre première expérience en studio ?Ma première expérience était sur le label de Carlton. J'ai commencé à travailler avec Carlton. Il m'a donné la chance d'enregistrer mon premier morceau. J'étais intéressé par le chant, et il m’a donné cette opportunité. Ce fut Buy You A Rainbow avec les Emotions. C’est comme ça que ça a commencé.Qui étaient les autres membres des Emotions ?Il y avait Kenneth Knight, et Lloyd Shakespeare. Lloyd Shakespeare est décédé maintenant, il était le frère de Robbie Shakespeare. Robbie Shakespeare était encore un enfant, il allait à l'école. Max Romeo n’est pas votre véritable nom. Pourquoi avoir changé ?Max Smith est mon vrai nom. On ne dirait pas un nom d’artiste, n’est-ce pas ? (rires). Le nom de Romeo m’a été donné par un ami à moi, Bunny Lee, avec qui je passais beaucoup de temps. Je cherchais un nom et il m’a dit : « Tu es un chanteur pour dames, tu devrais t’appeler Romeo. » Max Romeo, ce n’était pas une mauvaise idée, parce que ça rappelle Roméo & Juliette, l’emblème de l’amour. Et Max Romeo, ça pouvait donc dire Maximum Love. Une de vos chansons les plus célèbres, à cette époque, était Wet Dream.Wet Dream est sortie en 1969. Elle était produite par Bunny Lee. La chanson a fait un carton en Angleterre. Elle est restée dans les charts pendant 26 semaines. Elle est entrée dans l'Histoire, car elle n’a été joué qu’une seule fois à la radio, avant d’être bannie.Oui, elle a été bannie à cause de paroles trop explicites…Oui mais entre les DJs et les rappeurs maintenant, qu'ont-ils à dire ? Les paroles étaient trop obscènes, et la chanson a été bannie. Les skinheads étaient ceux qui, à l’époque, ont défendu la chanson. Ils l'ont compris tout de suite. Parce qu'en Angleterre, vous ne pouviez pas dire ''damn !'' Et ils avaient l'opportunité de dire ''Wet Dream''. Alors ils l'ont clamé haut et fort !
"time for jah" : Quand êtes-vous devenu rasta ? "J’étais exposé à la foi depuis mon plus jeune âge. Je n’étais pas impliqué avant 1971. C’est à ce moment là que j’ai pris les choses sérieusement. Je n'aimais pas trop la religion car c'est ce qui m'a fait fuir de chez moi. J'étais avec des évangélistes, qui sont les gens les plus brutaux avec les enfants. Je ne pouvais plus le supporter, alors je me suis enfuis de chez moi. C'est pourquoi je n'ai jamais trop aimé la religion. Ces sont des choses maléfiques. Vous savez, les deux choses les plus destructrices sur Terre aujourd’hui sont la religion et la politique. On tue de plus en plus de gens au nom de la religion et de la politique. Les gens se rangent sous un emblème, mais il ne savent même pas ce que cela veut dire. Et vous vous êtes tourné vers Rasta… J'ai commencé à laisser pousser mes locks en 1972. J’étais influencé par les enseignements de Marcus Garvey. Je n’étais pas réellement dans la religion, je questionnais surtout l’explication de la création du monde. En fait, je recherchais ''la moitié de l’Histoire qui n’a jamais été dite''. Jusqu’à ce jour, la moitié qu’on m’avait raconté, c’était des conneries. Alors je me disais qu'il y avait peut-être une autre moitié plus séduisante que celle-là. Il fallait que je rassemble les morceaux. C’est comme ça que j’ai chanté des chansons comme Watch Your Temple. C’est aussi à cette époque que vous avez rencontré Lee Perry. Je le connaissais bien avant de commencer à enregistrer avec lui. Il travaillait pour Coxsone en tant que producteur. Il l’a quitté pour bosser avec Byron Lee. Il portait les disques aux magasins. Puis il a lancé le label Upsetter. Le but était de se concentrer sur Bob Marley, le façonnement de l’icône Bob Marley. Bob chantait comme lui ; si vous écoutez les chansons de Lee Perry et de Bob, vous ne pouvez pas dire Lee Perry chante comme Bob Marley. De manière évidente, Bob Marley chante comme Lee Perry, car Lee Perry chantait bien avant Bob Marley ! Yuh understand ? Puis Chris Blackwell est arrivé et Bob est parti avec lui, laissant un vide derrière lui. Lee Perry a perdu la raison. Il a mis le feu à son studio. Je le connaissais bien avant que l’on enregistre ensemble. Il est l'homme qui a fait les riddims de ''War Ina Babylon''. Nous avons écrit les paroles ensemble. Cet album que nous avons fait est le fruit d'une vraie collaboration. Justement, comment se passaient les enregistrements avec Perry ? Il est rapide. Mais quand vous pensez avoir fini, ce n’est pas le cas : si vous rentrez chez vous le soir et que vous revenez au studio à deux heures du matin, il y est encore ! En train de rajouter des sons étranges. Il n’aime pas ce qu’on entend tout le temps. A chaque nouvelle production, il veut entendre quelque chose de différent. Des bruits de pierre, d’eau… Il restait toute la nuit à jouer ces sons étranges. C'est lui qui devrait s’appeler Mad Professor ! Pourquoi avoir arrêté votre collaboration si fructueuse ? Il a décidé de tout arrêter, il ne voulait plus avoir affaire avec des artistes de reggae, parce qu’il en voulait à Bob Marley de l’avoir trahi. Il ne voulait plus travailler avec des chanteurs de reggae, moi y compris. J’ai respecté sa décision. Aujourd’hui, il serait juste de dire que je suis le seul artiste de reggae pour qui il ait du respect. Je suis le seul à pouvoir le croiser dans la rue et même le toucher. Personne d’autre ne peut faire ça. Il a toujours été respectueux envers moi. Ce qu’il a pu dire à Bob, il ne me l’aurait jamais dit en face ." Parlons de la chanson Fire Fe The Vatican. C'est l'une de vos chansons les plus célèbres…Exact. La première fois que je suis allé à Rome, je ne savais pas que la chanson était si populaire là-bas. Je suis arrivé à Rome sans visa, car je savais que nous, les Jamaïcains, avons combattu avec les Italiens pour botter le cul des Français pendant la Révolution Française ! (rires) Alors pourquoi avoir un visa ? Quand je suis arrivé là-bas, j'ai vu cette station radio mobile qui est reliée à 60 stations de radio dans toute l'Europe. Ils expliquaient le sens des paroles de Fire Fi Di Vatican. Ce sont mes mots que j'ai utilisés: pour être purifié, vous devez être brûlé par le feu et pour être sanctifié, vous devez être lavé par le sang. En dehors du Vatican, qui est à Rome, j'ai vu de la souffrance, des gens dormir sur des journaux. Et le Vatican est l'Etat le plus riche du monde. Vous devez être purifié et sanctifié. Alors ''Fire fi di Vatican, blood fi di pope''. C'est tout. Je ne disais pas ''Tuez le pape''. Quelle est votre opinion sur la scène reggae actuelle en Jamaïque ?Nous n’avons pas de scène reggae en Jamaïque. Nous avons une scène ragga, qui plonge l’industrie vers le bas. Ces gars vendent seulement 3 000 albums. Où est l'industrie ? Il y a tout de même des artistes ''conscients''…Yeah, ok. On n'a pas d'industrie en Jamaïque, on a des artistes qui pourraient constituer une industrie. Mais ils utilisent le ragga et tuent l'industrie. Personne n’achète de ragga. Vous n’avez pas besoin d’acheter les cd, il suffit d’allumer la radio. Derrière le micro, les animateurs annoncent : ''Yeah massives, ce soir des sélections toutes fraîches, assurez-vous que les cassettes enregistrent !'' A minuit, l'animateur revient et dit : « Le nouveau Max Romeo, massives !! Démarrez les cassettes ! » A qui vais-je vendre mon album ? Tout le monde l’a déjà ! Il n’y a pas d’industrie, c’est le chaos. God Bless France, où des artistes roots & culture peuvent perdurer."max romeo, interview tiré de reggae france.
l'album est sorti en 1992, produit par KAS production, et fait suite à l'album " I'm proud" sorti en 1990, également chez Kas production".
Serges Kassy, issu du ghetto d'Abidjan Treichville ( côte d'Ivoire) chante en nouchi, quand ce n'est pas en Français. Il fait parti des premiers reggae man Africain.
On lui doit des titres légendaires en Afrique comme "John Bri" :
"c'est pas da ni blo", le titre "pleurons full" en hommage à Roger Fulgence Kassy décédé en janvier 1989.
ou decrispation ou Serges s'en prend à Houphouet boigny : "Houphouet pas beau, entendez vous!"Serges Kassy.
Un bon album du lover Mr. Beres Hammond, toujours Irie,et oui il a la recette : " Music is life" sorti en février 2001 chez VP records.
Avec la présence de Robbie Shakespeare, et d'Earl "Chinna" Smith à la guitare et un featuring avec Wyclef Jean "dance 4 me" qui est assez affreux d'ailleurs.
Un album qui possède plus d'un bon titre, comme "ain't it good to know":
Un excellent album du trio vocal de roots reggae Jamaicain les "Itals" que ce "Give me power" sorti en 1983 et enregistré au studio Harry J en Jamaique, les 3 chanteurs Keith Porter et Lloyd Ricketts et David Isaacs enchainent les titres roots : "we waan justice":, "Roll river Jordan","kill crime" : "Jah calling", "In deh"...
Sorti en décembre 2009 sur le label Heartbeat record.
The Nazarenes sont deux frères, Medhane and Noah Tewolde, originaires d'Ethiopie, Addis Abéba, même si c'est en Suède qu'ils vivent depuis longtemps. Leur premier album "Orit" est sorit en 2001.
Leur reggae est planant, profond et envoutant, l'album est musicalement arrangé comme un album Jamaîcain, la qualité est là.
L'album est construit autour du concept, song of..., "Song of judgement day" : et ses Fire Burn, "song of love" et ses bruits d'oiseaux, "song of Righteous life" "song of war mongers et "song of memeories".....
Sorti en 1981 sur le label Nighthawk, enregistré au studio de Channel One à Kingston , "Brutal out deh" n'est pas loin d'être le meilleur album des Itals. Un groupe qui comme Twinkle brothers fut plutôt éclipsé au vue de la qualité et de l'authenticité de leur son roots. Voici un groupe qui mérite un meilleur éclairage.
Un son roots reggae classique de qualité comme on en fait plus, le trio vocal itals nous envoi massivement ses vibes positives.