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Et le plaisir de courir, vous y pensez? Votre vie a été rythmée par la course. Avez-vous, un jour, couru pour votre plaisir?
"Quand j'étais gosse, je courais sans arrêt. Il fallait que je coure pour aller à l'école, qui se trouvait à 10 kilomètres de mon village. Il me fallait aussi courir pour aller chercher l'eau dans la vallée voisine ou pour rassembler les vaches et les chèvres dans l'étable de la ferme familiale. En fait, j'ai appris à courir comme d'autres apprennent à marcher. J'ai toujours été obligé de courir pour vivre. Mais, curieusement, je ressens un immense plaisir quand je trottine. Oui, c'est ça... Physiquement, mes foulées me procurent un sentiment indescriptible de puissance. Comme si mon corps était envahi par une force qui partirait de la plante de mes pieds pour ensuite gonfler et remonter jusqu'à mon cerveau. En compétition, ce plaisir est atténué par les enjeux sportifs, mais, pendant les entraînements, je le ressens pleinement. C'est presque une drogue."HG
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