18 avril 2006

Burning spear le 1 juin à paris

winston rodney est né à saint ann bay, en jamaique. il prend le nom de burning spear en hommage au président du kénya, jomo kenyatta, dont c'était le surnom. il est un artiste majeur de la scène reggae jamaïcaine. c'est bob marley qui va l'introduire au studio one de coxsone dood où il va faire ses premières armes en 1969 avec notamment l'album Burning Spear. puis en 1975, il va rentrer chez Island record où il va enregistrer son célèbre album "Marcus Garvey". il crée par la suite son propre label " spear ", et en 1976 parait l'album "man in the hills". après la mort de bob marley, il reste le seul à s'imposer, tournée et enregistrement se succèdent pour le vieux lion jamaicain, depuis son premier album en 69, l'homme a enregistré plus d'une trentaine de vinyl, des classiques du reggae roots et rasta.
Burning Spear: -"Je savais que je construisais quelque chose et que c'était un travail de longue haleine.Les choses mettent toujours du temps à se mettre en route.
Bob Marley était déjà là avant que je commence. Il était de la paroisse de Sainte Anne, comme moi, et c'est là que je l'avais rencontré. On parlait de musique, des racines, de notre culture, de Rastafari et tout ça. Et quand j'ai demandé à Bob comment démarrer dans le métier, il m'a parlé de Studio One et m'a dit d'aller les voir.
Coxsone, c'était un peu comme une école pour nous tous. On apprenait énormément de choses sur le plan musical, là-bas. Mais quoiqu'on fasse pour Studio One, on n'était jamais vraiment payé, et on devait se débrouiller tout seul, mais on s'en fichait et ons'en fichait et on continuait de trainer là à faire ce qu'on devait faire. C'est comme ça qu'on est devenu internationaux aujourd'hui. " winston rodney, interview tiré de trax- arte.
Qu’est-ce que Rasta pour toi ?C'est toute ma vie. Le rastafarisme est un mode de vie, une conception, un concept. Pour moi, il n'y a pas d'autres façons pour vivre sa vie que de pratiquer sa foi le plus honnêtement possible, avec ses valeurs... Parle-nous de Marcus Garvey Mon message à son propos est toujours le même. Il y a tant de choses à expliquer au sujet de sa philosophie. Aujourd'hui, on devrait plus apprendre sur ce qu'il a fait, ce pour quoi il s'est battu, ses convictions, et la direction qu'il a prise. C'était une personne exceptionnelle. Il faisait ce qu'il disait, et disait ce qu'il faisait. Bien sûr, il venait de Jamaïque. Il est parti aux USA travailler et il y a vu les conditions et la vie des gens. Il a décidé de lutter contre le système et de mobiliser les gens pour accomplir ce en quoi il croyait. Mais ce système lui a mis des bâtons dans les roues et il n'a malheureusement pu accomplir sa mission. Comment définirais-tu Babylone ? Babylone est un système. C'est les choses que certaines personnes essaient de faire, d'une manière générale, contre d'autres gens. Le terme liberté revient souvent dans tes chansons…C'est très difficile d'être libre. Mais la liberté est la clé. Être libre c'est être heureux. C'est la vie. Ma musique c'est la liberté. I & I c'est la liberté. Mon esprit, mon inspiration, tout ce qui a trait à ma musique est libre. Je veux juste faire de la musique et pour cela il faut être libre. interview tiré de reggae.fr .
extrait du film " rockers" , burnings chant cette chanson au bord de l'eau pour réconforter son ami : " jah nuh dead" :

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